Économie

Tout est à faire dans l’industrie du cannabis bio

le jeudi 18 avril 2019
Modifié à 20 h 57 min le 29 mai 2019
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

La légalisation du cannabis médicinal, puis du cannabis récréatif au Canada, est venue donner une impulsion inédite à cette industrie, dans laquelle l’entreprise TGOD s’inscrit comme le leader dans la production de cannabis biologique. La société cotée en bourse depuis mai 2018 compte parmi les entreprises qui profitent du développement de cette nouvelle industrie, mais en misant sur ses particularités axées sur un produit de qualité supérieure. Et c’est à Salaberry-de-Valleyfield, à ses installations d’une superficie de 1,3 million de pieds carrés, qu’elle compte asseoir ce développement. «On n’est plus à l’époque d’une production de sous-sol, a rappelé le directeur général de TGOD-Valleyfield, Michel Gagné, devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie Beauharnois-Valleyfield-Haut-Saint-Laurent. Tout est nouveau, l’expertise est à élaborer et il y a encore plusieurs inconnus.» Les dirigeants du producteur campivallensien ont profité de ce dîner-conférence pour établir leurs premiers contacts publics avec la communauté d’affaires, avec qui elle entend développer des liens solides. «C’est notre coming out auprès de la communauté d’affaires, a imagé la directrice des relations gouvernementales, Karine Cousineau, qui n’a pas manqué l’occasion de souligner l’accueil manifesté par les autorités municipales. [caption id="attachment_61775" align="alignnone" width="521"] La directrice des relations gouvernementales, Karine Cousineau.(Photo Journal Saint-François Pierre Langevin)[/caption] Avec sa capacité de production de quelque 185 000 kilos, TGOD anticipe de nombreuses opportunités de développement de ses produits, tant au niveau des procédés de production que de la qualité de ses produits certifiés bio, particulièrement les breuvages et les huiles, a fait savoir le vice-président Production horticole, David Bernard-Perron. Car, outre l’aspect récréatif du cannabis, qui attire d’abord l’attention du public, ce sont surtout les vertus médicinales de cette plante que souhaite faire connaître TGOD, notamment à travers deux principales composantes que sont le THC et le CBD. [caption id="attachment_61776" align="alignnone" width="521"] Le vice-président Production horticole, David Bernard-Perron.
(Photo Journal Saint-François Pierre Langevin)[/caption] Présence dans la communauté Le directeur général Michel Gagné a clairement manifesté l’intention de TGOD de faire partie prenante de la communauté régionale. «J’ai hâte de découvrir la région et d’aller aux Régates», a-t-il lancé à la blague. À elle seule, la construction du site représente 900 emplois et un apport de 79 M$ au PIB du Québec. «On veut faire affaire avec des entreprises d’ici», a-t-il indiqué en parlant des services auxquels l’entreprise aura recours, que ce soit en terme d’électricité, plomberie, et autres. Recruter 300 employés M. Gagné a aussi élaboré sur l’exercice de recrutement qui se met en branle et qui vise à recruter quelque 300 employés. Il n’hésite pas à évoquer un environnement de travail agréable, des emplois stables et durables et des opportunités d’avancement. TGOD sera d’ailleurs présente au Salon Emploi Valleyfield prévu le mercredi 1er mai à l’Hôtel Plaza Valleyfield. Les intéressés peuvent aussi communiquer à l’adresse carrieres@tgod.ca.