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Stéphane Scotto se concentre sur le hockey

le mardi 12 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 12 mai 2015
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

Lors de la relance des Braves juniors au printemps 2014, il avait été convenu que Stéphane Scotto serait chargé de la partie administrative des opérations de l’équipe en tant que gestionnaire indépendant.

Cette formule n’a toutefois pas tenu la route et peu avant la période des fêtes, les Centres sportifs de Salaberry-de-Valleyfield se sont engagés à éponger un déficit potentiel.

«On s’est rendus compte que la formule souhaitée ne pouvait pas fonctionner. Les chiffres avancés ne correspondaient plus. Personne ne veut sortir 35 000 $ de ses poches», de signifier Stéphane Scotto, qui vaquera à ses occupations de directeur-gérant du club de hockey pour une deuxième saison.

Le trésorier des Centres sportifs, Jean Laberge a indiqué qu’il était préférable de ramener les opérations administratives de l’équipe au c.a. de la corporation. «C’est plus efficace pour les Centres sportifs  de gérer les factures et les relations avec la Ville», devait-il affirmer. «On s’est ajustés en cours de route. On pensait que la cogestion serait possible, mais non. C’est plus facile à gérer de cette façon», d’ajouter le directeur général des Centres sportifs, Martin Scotto.

En vertu d’une structure basée davantage sur le bénévolat, les Braves ont pu limiter le déficit budgétaire à environ 35 000 $. «Nous avons rebâti la famille de bénévoles. C’est le gros moteur de l’organisation», estime le président des Centres sportifs, Michel Rochefort.

«Il fallait relancer prudemment l’équipe junior avec un budget plus serré», de poursuivre Stéphane Scotto. Les montants d’argent alloués aux hockeyeurs ont été réduits au strict minimum et contrairement au passé, les dépenses liées aux joueurs en maison de pension sont nettement inférieures.

Les pensions des joueurs âgés de 17 et 18 ans sont payées en totalité par les parents alors que les Braves défraient la moitié de la facture dans le cas des joueurs de 19 ans. Seulement les vétérans de 20 ans hébergés par des familles campivallensiennes sont entièrement à la solde de l’équipe.

A la question posée par Le Journal à savoir si Stéphane Scotto est le seul salarié chez les Braves, le président Michel Rochefort a répondu que le club de hockey ne verse pas de salaire comme tel. «Seulement des frais de déplacement. Certains sont quand même appelés à se déplacer plus que d’autres», a-t-il soulevé.