Sports

Samuel Trépanier connaît son jour de gloire en Superbike

le lundi 09 septembre 2019
Modifié à 15 h 42 min le 22 novembre 2019
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

 CHAMPIONNAT CANADIEN DE SUPERBIKE. A sa 4e saison au Championnat canadien de Superbike, le mannequin professionnel et pilote natif de Sainte-Barbe, Samuel Trépanier vient de connaître l’extase d’une victoire dans la finale d’un événement de cette prestigieuse série. Près de trois mois après avoir été épargné miraculeusement des blessures lors d’une embardée spectaculaire à Shannonville (Ontario), le coureur âgé de 31 ans a réussi l’exploit de sa carrière en compétition quand il a enlevé les honneurs de la 6e manche du circuit national à la piste «Canadian Tire Motorsport» de Bowmanville en Ontario. «C’est le fruit des efforts déployés depuis quelques années en terme de travail sur la machine, de rodage, d’entraînement, de force mentale et surtout, d’investissement. Je dédie cette victoire à ma copine, Béata (Marszalik) qui participe activement à cette aventure depuis le tout début», a exprimé Trépanier, qui a fait le tour d’honneur accompagné sur son bolide de son amoureuse originaire de la Pologne. Samuel est venu près à quelques reprises de monter sur la plus haute marche du podium depuis qu’il a fait le saut chez les professionnels, ayant obtenu des résultats de 2e et 3e places. Cette fois-ci, rien n’a pu arrêter le Barberivain de souche qui a dominé pendant les 20 tours de l’épreuve, filant à des vitesses de pointe pouvant atteindre plus de 300 km/h. [caption id="attachment_69997" align="alignnone" width="444"] Vainqueur à la piste «Canadian Tire Motorsport», Samuel Trépanier exultait de joie sur la plus haute marche du podium. (Photo : Gary Maavara)[/caption] Or, pouvant difficilement être rassasié, le pilote s’en veut de ne pas avoir remporté la 7e et dernière manche du Championnat canadien 2019, le lendemain sur la même piste connue jadis sous l’appellation de «Mosport». Trépanier a pris le 2e rang à quelques centièmes de seconde du gagnant, l'Ontarien Kenny Reidmann, mais c’est la façon dont le Québécois a été privé de la victoire qu’il n’a pas digéré. «Il m’a rentré dedans de manière dangereuse dans le dernier virage avant le drapeau à damier et j’ai dû lâcher prise pendant 1,2 seconde. Cette faute a fait la différence car il m’a devancé par 0,027 secondes à l’arrivée», a relaté Trépanier qui a logé un protêt avec Jordan Szoke, 13 fois champion canadien, auprès des officiels, sans toutefois avoir gain de cause. «En plus des autres incidents, Riedmann a intentionnellement roulé hors piste à 250 km/h pour faire voler des débris vers ma moto. Mon radiateur était perforé et il ne contenait presque plus de liquide de refroidissement. Jordan et moi avons fait appel de la décision et le tribunal a reconnu les infractions de conduites antisportives mais étrangement aucune pénalité n’a été imposée à Riedmann», d’ajouter celui qui a tout de même arraché un second podium en autant de courses à Bowmanville. Trépanier a admis avoir pris un départ difficile lors de cette épreuve du dimanche. Reculé au 11e échelon, il a fait une remontée qui était du jamais vu et à mi-chemin dans l’épreuve de 20 tours, Samuel menait la course. «J’étais en avant et j’ai pris le dernier virage un peu plus large. C’est là que Riedmann m’a frappé par derrière, endommageant encore une fois ma moto, Son geste n’était encore une fois pas légal à mon avis», estime le résident de Saint-Isidore, qui a terminé 3e au classement cumulatif de la série remportée par Ben Young, de Colingwood (Ontario) et originaire de l’Écosse. Samuel tient à remercier ses commanditaires principaux, Lettrage T2 Design, M.M. Carrosserie et Mécanique, Carrier BMW, Gulf Oil, et ESP Cosmétiques. Pour suivre ses carrières de pilote et mannequin, rendez-vous sur Instagram@samuel_trepanier et Facebook Page Samuel Trepanier.     [caption id="attachment_70000" align="alignnone" width="444"] Le pilote mannequin originaire de Sainte-Barbe a fait le tour d’honneur accompagné sur son bolide de son amie de cœur, Béata Marszalik, qui avait le drapeau quadrillé en main. (Photo: Damian Pereira)[/caption]