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Salaberry-de-Valleyfield tente de séduire des immigrants

le mercredi 13 juin 2018
Modifié à 16 h 13 min le 13 juin 2018
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Dans le but de pallier à la rareté de la main-d’œuvre, Salaberry-de-Valleyfield a mené une opération de séduction envers une vingtaine d’immigrants réunis pour l’occasion au Club nautique de Valleyfield le mercredi 13 juin. Organisée conjointement par le Centre de recherche d’emploi du Sud-Ouest (CRESO), la Mutuelle d’attraction et la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, la journée comportait trois volets. En matinée, des rencontres importantes étaient à l’horaire. «Dès la fin du déjeuner, un genre de speed dating a eu lieu, explique Tony Lavoie, coordonnateur de projets à la Mutuelle d’attraction. Les immigrants ont eu l’opportunité de discuter avec des employeurs provenant de différents domaines.» [caption id="attachment_49262" align="alignright" width="299"] Le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux s’est entretenu avec les immigrants présents dans le cadre d’un diner organisé au Claub nautique de Valleyfield.[/caption] Les immigrants qui ont eu l’opportunité de participer à la journée n’ont pas été choisis à l’aveuglette. «Nous attendions 54 immigrants, mais ils étaient uniquement 25 lorsque l’autobus s’est présenté à Berri. Quoi qu’il en soit, les participants sont des gens qui ont démontré de l’intérêt pour s’établir en région et y travailler; ils sont au Canada depuis moins de cinq ans.» Sur l’heure du diner, les immigrants ont rencontré le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux. Ce dernier a expliqué les avantages de s’établir dans la Capitale régionale du Suroît plutôt que dans la métropole. «Le coût de la vie est plus abordable ici, dit M. Lemieux. La valeur moyenne d’une maison était de 203 000 $ l’an dernier à Valleyfield. Cela revient à une hypothèque moindre que le prix d’un logement à Montréal.» Elle-même immigrante, la responsable aux communications à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, Magali Joube, a expliqué son propre parcours. «J'ai débarqué de l’avion le 25 septembre 2005, confirme Mme Joube. J’ai profité du service de coaching en recherche d’emploi offert par le CRESO et par la suite, j’ai trouvé un emploi chez Tourisme Suroît.» [caption id="attachment_49263" align="alignleft" width="311"] Quoi de mieux qu’un tour de ville pour voir les attraits et les entreprises de Salaberry-de-Valleyfield ?[/caption] La journée s’est terminée par une visite des entreprises et des attraits de Salaberry-de-Valleyfield à bord d’un autocar de luxe afin d’inciter les immigrants à venir s’y établir.