Actualités

Salaberry-de-Valleyfield rectifie le tir pour le Camp Bosco

le mardi 11 avril 2017
Modifié à 0 h 00 min le 11 avril 2017
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield souhaite apporter quelques précisions aux propos tenus par le maire de Coteau-du-Lac, Guy Jasmin, concernant le Camp Bosco.

Dans un courriel acheminé au Journal Saint-François, le directeur général de Salaberry-de-Valleyfield, Pierre Chevrier, précise que le terrain sur lequel est le Camp Bosco n’appartient pas à la Ville de Coteau-du-Lac même s’il est situé sur son territoire. M. Chevrier indique que la Ville de Salaberry-de-Valleyfield est propriétaire depuis plus de 20 ans de la moitié de l’île et le Camp de vacances familiales (Camp Bosco) est propriétaire de l’autre partie.

«Le projet de loi privé (bill) aurait tout simplement permis à la Ville de devenir propriétaire de l’autre partie. L’ensemble de ce territoire serait alors demeuré sous la juridiction de la Ville de Coteau-du-Lac et assujetti à ses règlements d’urbanisme et de zonage. Salaberry-de-Valleyfield aurait tout simplement demandé des permis de rénovations et de constructions à Coteau-du-Lac pour les travaux», écrit le directeur général de Salaberry-de-Valleyfield.

Concernant les allégations de sous-financement du Camp Bosco par Salaberry-de-Valleyfield, Pierre Chevrier rappelle que Salaberry-de-Valleyfield payait l’entretien de la piscine, les sauveteurs, la coupe du gazon, le déneigement, le fonctionnement du système de filtration de l’eau potable et la vidange de la fosse septique, car l’île n’est pas reliée aux réseaux, et l’entretien des bâtiments lorsque des travaux plus importants sont requis. L’ensemble représentait plus de 50 000$ par année. De plus une subvention de plus de 50 000$ était versée chaque année.

 «Pour le camp de jour, il est important de distinguer les services, fait valoir Pierre Chevrier dans son courriel. La Ville de Salaberry-de-Valleyfield mandatait le Camp Bosco pour l’organisation du camp adapté aux personnes ayant des déficiences et en payait tous les coûts. D’un autre côté, le camp de jour et les autres services étaient sous la responsabilité du Camp Bosco. Dans ce cas, considérant la vocation du Camp Bosco, il est facile de comprendre le tarif avantageux facturé par l’organisme.  Quand nous considérons la vocation du camp qui s’adresse à une clientèle moins fortunée ou aux parents en quête de répit occasionnel, car vivant avec des enfants ayant des déficiences, il faut parfois réfléchir autrement qu’en comptable. C’est ce que les membres du conseil d’administration, très compétents, ont fait.»  

« M. Jasmin ajoute que le Camp Bosco est une belle place. Qu’il faut garder sa vocation, que c’est évident que ça ne restera pas à l’abandon. Je souligne que la Ville paie environ 6 000$ par mois (électricité, assurance, etc) pour maintenir les installations en bon fonctionnement durant la recherche de solutions aux problèmes. Le souhait est que l’ensemble des utilisateurs de la région retrouve les services requis. Donc durant cette période si Coteau-du-Lac désire participer aux coûts afin que ça ne reste pas à l’abandon nous attendons la proposition. Pour utiliser une expression connue, il ne faut pas que ce soit un cheval, un lapin ».

Finalement, Pierre Chevrier mentionne que le désir de l’administration campivallensienne pour l’avenir est que les échanges ne se fassent pas par l’intermédiaire d’un journal. « La vocation du camp est beaucoup trop importante pour les utilisateurs des services. Nous ne sommes jamais plus loin que le téléphone et de nos bureaux à l’hôtel de ville. »