Renforcement des mesures d’hygiène à l’usine CEZinc

PANDÉMIE.  Les mesures exceptionnelles liées à la santé publique ont été renforcées à l’usine CEZinc de Salaberry-de-Valleyfield où la production de zinc et d’acide sulfurique est maintenue malgré la pandémie de la COVID-19. «Le plan qui avait été mis en place en 2010 pour le virus H1N1 a été remis à jour. Un comité de gestion a été créé mercredi dernier pour assurer la sécurité des travailleurs et en même temps, protéger la population», décrit au «Journal Saint-François» le directeur des ressources humaines de l’entreprise, Jean-François Gagnon, qui dirige la nouvelle équipe de travail. Afin de respecter l’étiquette des règles d’hygiène recommandées par les autorités gouvernementales, la direction de CEZinc a demandé à ses quelque 500 employés d’éviter les contacts, de travailler dans un espacement cohérent et de réduire les regroupements de moitié. «A l’endroit où il y avait 30 travailleurs, le nombre a été ramené à 15. Dans les salles de réunion, le nombre de personnes est passé de 20 à 10», précise M. Gagnon. Une douzaine d’employés de CEZinc sont actuellement en isolement volontaire après être rentrés au pays à la suite d’un voyage. A l’usine, une infirmière est sortie de la retraite pour venir prêter main forte à celle qui est déjà en service à temps plein.  Les heures de consultation ont été élargies, passant d’une case horaire de 6 h à 21 h au lieu de 7 h à 15 h. De plus, la ligne d’urgence médicale 2811 est en fonction 24 heures sur 24. Évidemment, le lavage des mains est obligatoire à l’entrée de l’usine alors que les téléphones et claviers d’ordinateur sont désinfectés avant chaque rencontre en priorisant l’usage de gants. Sur lignes de production, les équipements tels que charriots élévateurs sont nettoyés après chaque quart de travail. Quant aux camionneurs qui viennent livrer des marchandises, ils doivent signer un formulaire attestant qu’ils n’ont pas fait un voyage depuis le 13 mars. «Tout le monde prend ça au sérieux à l’usine. Nous avons rencontré les représentants syndicaux qui collaborent entièrement. On prône les bonnes habitudes et la rigueur dans leur application», assure M. Gagnon. «Notre objectif est d’éviter les risques de contamination tout en opérant à notre pleine capacité, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Pour nous, c’est la continuation des affaires à 100%. Nous sommes optimistes qu’il en soit ainsi jusqu’à ce que la situation revienne à la normale.» Dans le cas d’un absentéisme possible causé par la propagation de la COVID-19 dans les prochaines semaines, CEZinc pourrait procéder au rappel d’étudiants plus tôt que par le passé.