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Les loisirs et les sports tirent leur épingle du jeu

le vendredi 12 mars 2021
Modifié à 8 h 16 min le 12 mars 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Jasmin Felx est conseiller chez Loisir et Sport Montérégie et dirige pour la région, la mission du Sud-Ouest à chaque présentation des Jeux du Québec. Il entend les propos du maire Lemieux, mais juge que le sport s’en tire plutôt bien. « On ne souffre pas tellement de cette situation. Parce que c’est déjà divisé comme ça. Le sport s’est organisé au fil des ans sur le niveau territorial. On a fait des territoires basés sur les Jeux du Québec, possiblement, fin des années 60, début 70 et c’est demeuré comme ça, à part quelques petits ajustements. Alors on a avancé avec ça », explique celui qui fait cependant la distinction entre la superficie et la densité. « La Montérégie, ce n’est pas que c’est grand. Au chapitre des régions, nous arrivons seizièmes pour la superficie. Mais c’est très populeux. Nous sommes deuxièmes au niveau de la population. Nous allons bientôt dépasser Montréal », explique-t-il. Des régions comme la Côte-Nord, l’Abitibi-Témiscamingue, le Saguenay–Lac-Saint-Jean ou Chaudière-Appalaches par exemple, sont bien plus vastes. Ce qui provoque encore plus de problèmes pour former des équipes d’élite en vue de participer aux Jeux du Québec par exemple. « De même aux Jeux, les régions comme le Bas-Saint-Laurent et de Gaspésie les Îles-de-la-Madeleine, sont rassemblées en une seule région. Parce que c’est peu populeux. L’inverse de nous ou de Montréal », lance Jasmin Felx.

La Rive-Sud remporte tout

Preuve que le bassin est immense, Longueuil fait partie, avec Saint-Jean-sur-Richelieu de la région Rive-Sud des Jeux du Québec. Elle remporte fréquemment les plus grands honneurs. La Montérégie est divisée en plusieurs régions pour les Jeux. Loisir et Sport Montérégie gère trois d’entre elles. La Rive-Sud, Richelieu-Yamaska et le Sud-Ouest. Et ces divisions représentent une partie des trois régions expliquées et souhaitées par le maire de Salaberry-de-Valleyfield. Montréal est également divisé en trois régions aux Jeux. Mais contrairement à d’autres aspects comme les organismes communautaires, par exemple, le volet des loisirs et des sports est convenablement desservi par les subventions. Puisque la Montérégie est populeuse, elle bénéficie de plus gros apports. Ce qui explique possiblement pourquoi on cherche le statu quo chez les sportifs. « C’est une grosse région, mais on agit de manière sous-régionale. Aussi simple que cela. Nous ne vivons pas l’impact négatif qui est réel pour d’autres domaines », conclut Jasmin Felx.