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Redécouvrir la rivière Saint-Charles grâce au parc linéaire

le samedi 16 juin 2018
Modifié à 10 h 16 min le 16 juin 2018
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a inauguré, le vendredi 15 juin, le parc linéaire de la rivière Saint-Charles. Élus et invités ont profité d’une petite marche et d’une randonnée à vélo afin de contempler la nouvelle réalisation. Cet aménagement pour marcheurs, cyclistes, patineurs et autres est accessible via les rues Saint-Charles, Parent et Fabre. Selon le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux, l’aménagement du parc linaire permet de boucler la boucle sur un aspect important. «Désormais, nous faisons le tour de tous nos cours d’eau, soit avec des sentiers pédestres ou des piste cyclables, dit M. Lemieux. Les utilisateurs pourront apprécier une biodiversité qui est très riche. L’ancienne appellation de la rivière Saint-Charles n’est plus vraie. L’eau est belle et claire.» [caption id="attachment_49381" align="alignright" width="225"] Un belvédère a été aménagé afin de permettre aux utilisateurs de contempler la rivière, la faune et la flore.[/caption] Le nouveau tronçon d’une longueur de 1.5 km a nécessité un investissement de 1.5 M$. Tout au long du parcours, 15 000 mètres carrés ont été ensemencés et 140 arbres, 355 arbustes et plus de 700 vivaces et graminées ont été plantés. «Sur la bande riveraine, ce n’est pas toute la végétation qui sera coupée. Même qu’elle sera élargie», laisse savoir pour sa part Maggy Hinse, responsable de l’environnement à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield. [caption id="attachment_49380" align="alignleft" width="300"] Contairement aux pistes cyclables habituelles, qui ont une largeur de trois mètres, le tronçon aménagement est large de quatre mètres afin de facilité la circulation.[/caption] Il ne faut surtout pas croire que les concepteurs n’ont pas pensé au confort des usagers. Martin Brossoit, ingénieur à la Ville explique que pour des raisons de commodité, de villégiature, d’accessibilité et bien évidemment de sécurité, une attention particulière a été apportée à l’aménagement et au mobilier. «Dans le tronçon, nous avons installé 46 luminaires, un belvédère, 11 cases de stationnement, huit bancs avec appuie-bras, afin de faciliter les gens à mobilité réduite à se relever, 15 supports à vélo, 11 dispositions à déchets et récupération, 14 tables à pique-nique et deux fontaines pour boire, dont une de style bornéo.»