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Plus de 3400 piscines privées à Salaberry-de-Valleyfield

le vendredi 12 juillet 2019
Modifié à 13 h 55 min le 12 juillet 2019
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

On dénombre un total de 3448 piscines privées sur le territoire de Salaberry-de-Valleyfield et la Ville profite de la Semaine nationale de prévention de la noyade pour rappeler aux propriétaires l’importance de sécuriser leur installation, « parce qu’il y aura toujours une seconde d’inattention ». De ce nombre, on compte 790 piscines creusées et 2658 piscines hors-terre. Le Centre canadien de recherche sur la prévention de la noyade pour la Société de sauvetage relate que 91 % des noyades d’enfants ont lieu en l’absence de supervision ou de supervision distraite. « L’installation des dispositifs de sécurité conformes autour des piscines est non seulement obligatoire, mais elle est primordiale pour la sécurité de tous », explique Charles Perreault, urbaniste et conseiller en aménagement à la Ville de Salaberry-de-Valleyfield. Selon la règlementation municipale, l’accès à toute piscine, qu’elle soit creusée ou semi-creusée, hors terre ou démontable, doit être sécurisé. La hauteur des garde-corps exigée est de 1,2 m de haut ou plus; l’espacement entre les barreaux à 10 cm maximum; la hauteur de la porte à 1,2 m de haut ou plus; le mécanisme de fermeture automatique de la portière situé à l’intérieur de l’enceinte, de manière à ce qu’il soit hors de portée des enfants. Une fiche technique détaillant toutes les spécificités liées à la règlementation des piscines est disponible sur le site Web de la Ville, au ville.valleyfield.qc.ca/urbanisme. Par ailleurs, afin de s’assurer du respect des normes, la Ville rappelle qu’elle doit délivrer un permis pour toutes les nouvelles installations de piscines ou pour l’installation d’une construction, comme un patio ou une plate-forme qui donne ou qui empêche l’accès à une piscine. Noyades en hausse En date d’aujourd’hui, la Société de sauvetage a recensé 33 noyades pour l’année 2019, comparativement à 24 à pareil moment en 2018. Heureusement, depuis les années 1990, on observe une tendance à la baisse du nombre annuel de noyades au Québec, signe que les nombreuses campagnes de prévention sont fructueuses. Il n’en demeure pas moins que chaque noyade en est indéniablement une de trop. (M.P.)