culture

Peter Rozon expose ses photos de «Ce qui n’existe plus…»

le vendredi 15 juin 2018
Modifié à 10 h 23 min le 15 juin 2018
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Plusieurs scènes du Salaberry-de-Valleyfield de la période 1955-1975, dont plusieurs ne sont plus que souvenirs, composent l’exposition du photographe Peter Rozon, présentée jusqu'en octobre au Musée de société des Deux-Rives. L’exposition intitulée Ce qui n’existe plus… comporte une quarantaine de photos rappelant des immeubles, des commerces, événements et services qui constituaient le quotidien des Campivallensiens des années 50 à 70. «Quand j’ai décidé de remettre ma collection de photos au MUSO, ma seule exigence était qu’elle fasse l’objet d’une exposition aux deux ans et ainsi faire en sorte qu’elles ne dorment pas dans des fonds de tiroirs, a rappelé l’ancien photographe de presse, lors de l’inauguration de l’exposition, le jeudi 11 juin. Plusieurs amis, anciens collègues de travail et membres de la famille ont pris part à l’événement. Incidemment, les responsables du MUSO ont eu à sélectionner parmi l’inépuisable collection de quelque 120 000 clichés captés dans la communauté par M. Rozon, a fait savoir Mathieu Tremblay, responsable des expositions du MUSO. [caption id="attachment_49345" align="alignnone" width="521"] Peter Rozon et Mathieu Tremblay, responsable des expositions du MUSO. (Journal Saint-François Pierre Langevin)[/caption] «Ce qui est à souligner, c’est qu’en plus de la quarantaine de photos, M. Rozon a aussi accepté d’aller reprendre 10 photographies de lieux exposés, ce qui nous fait constater les changements survenus dans le paysage urbain de la ville», poursuit-il. Celui-ci souligne la précieuse collaboration des bénévoles qui ont contribué à cette exposition, Andrée Barrette, Jocelyn Gagnon, Claudette Girouard, Louise Godbout et Francine Robineau. D’hier à aujourd’hui Pour les vieux d’entre nous, certaines images évoqueront des souvenirs, pour les plus jeunes, elles susciteront l’étonnement de voir les transformations qu’a connu le milieu bâti du territoire campivallensien. Comme de voir cette image du dernier train à vapeur ayant circulé à l’Ile-aux-Chats, d’anciens commerces comme l’épicerie Le Spot, le distributeur Coca-Cola Maurice Nicholson, l’ouverture de l’ancien magasin K-Mart, ou de voir les employées de l’ancienne usine Merck Frost quitter le travail à la fermeture de l’entreprise. Qui pourrait dire où se trouvait l’ancienne rue Chaussée ? Ou l’ancien camp militaire ? Peter Rozon a débuté sa carrière de photographe de presse en 1955. Jusque dans les années 70, il a collaboré à plusieurs journaux, dont La Gazette de Valleyfield, Le Progrès, le Journal de Montréal, La Presse, de même qu’au journal Le Soleil, ou il a œuvré par la suite à titre de conseiller publicitaire jusqu’en 2015. Il a aussi été conseiller municipal de 1979 à 1983. L’exposition Ce qui n’existe plus… peut être visitée du jeudi au dimanche de 12h à 17h et, à compter du 26 juin, du mardi au dimanche de 10h à 17h. [caption id="attachment_49346" align="alignnone" width="521"] Plus d’une quarantaine de photos ont été sélectionnées parmi les quelque 120 000 que compte la collection de Peter Rozon. (Photo Journal Saint-François Pierre Langevin)[/caption]