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Patrick Bordeleau retourne derrière les barreaux

le mardi 18 février 2020
Modifié à 13 h 12 min le 19 février 2020
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

JUSTICE.  C’est le mardi 18 février que l’ancien hockeyeur de l’Avalanche du Colorado, Patrick Bordeleau devait connaître sa sentence en lien avec 6 chefs d’accusation dont il a reconnu la culpabilité pour fraude, harcèlement criminel et bris de condition. En raison d’un dénouement inattendu, la sentence a été reportée alors que l’homme de Rivière-Beaudette a pris le chemin de la détention après avoir enfreint à nouveau certaines conditions que la Cour lui avait imposées. La Procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Mylène Brown s’est objectée à la remise en liberté de Bordeleau pour des bris de conditions en lien avec le jeu de hasard en ligne et l’omission de communiquer avec la Cour pour faire connaître une nouvelle adresse de résidence. Patrick Bordeleau s’est présenté mardi matin au Palais de justice de Valleyfield où des policiers de la Sûreté du Québec ont procédé à son arrestation. C’est avec les menottes aux mains qu’il a été conduit au poste de la MRC de Beauharnois-Salaberry en vue de sa comparution par vidéo-conférence devant le juge Bertrand St-Arnaud. Le magistrat a avisé l’homme âgé de 33 ans qu’il devra revenir devant le tribunal jeudi de cette semaine pour clarifier sa situation avec son avocat, Me Guy Lalonde. Son associé, Me Alexandre Dubé a informé la Cour que le mandat de Me Lalonde auprès de son client doit être confirmé avant la suite des procédures. Une nouvelle date pour le prononcé de la sentence devrait être fixée jeudi et la cause devra être entendue au plus tard le vendredi 27 février. Patrick Bordeleau demeurera incarcéré jusqu’à nouvel ordre puisque la Couronne, représentée par Me Mylène Brown, a révoqué la remise en liberté concernant les chefs d’accusation déjà existants et pour lesquels il a admis sa culpabilité. Arrêté le 27 septembre dernier pour avoir brisé des conditions imposées par la Cour, Patrick Bordeleau a retrouvé sa liberté quelques jours plus tard sous la promesse de ne pas communiquer avec son ex-épouse et mère de ses deux enfants ainsi que son beau-père qui a été victime d’une fraude de 63 500 $ représentant la somme qui a été détournée de sa carte de crédit. Bordeleau, qui est passible d’une peine d’emprisonnement, a également plaidé coupable en rapport avec les plaintes de harcèlement criminel déposées par son ex-conjointe. Parmi les autres conditions à respecter, il devait s’abstenir de s’adonner aux jeux de hasard en ligne.