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Pas de PCRE pour les nouveaux parents qui perdent leur emploi

le mardi 08 décembre 2020
Modifié à 9 h 51 min le 11 décembre 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

La députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille, s’insurge contre la lenteur du gouvernement fédéral à régler la problématique vécue par les nouveaux parents qui perdent leur emploi à la fin de leur congé parental et qui n’ont droit à aucun soutien. En réponse à l’intervention en Chambre de la députée, la ministre Carla Qualtrough, a encore une fois mentionné que le gouvernement reconnaissait le problème et qu’il « travaillait fort à trouver une solution ». Selon le députée, la loi fédérale de mise en œuvre de la Prestation canadienne de relance économique (PCRE) énonce clairement que les prestations d’assurance parentale soient des revenus admissibles pour l’obtention de la PCRE. Toujours selon elle, on n’a tout simplement donné aucune directive claire aux fonctionnaires quant à la façon d’en interpréter les critères. « Je ne vois pas ce qu’il y a de si compliqué. La loi est déjà rédigée de manière à ce que les prestations du Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) soient incluses dans les revenus nécessaires pour être admissibles à la Prestation canadienne de relance économique (PCRE). C’est très clair. Il faut simplement que le gouvernement confirme que ces parents sont bel et bien admissibles à la PCRE. C’est tout ! ». Ainsi, pour elle, cette problématique en cache une autre beaucoup plus importante. Le fait que le régime d’assurance-emploi n’est aucunement adapté à la réalité des femmes et des hommes qui souhaitent être à la fois mères, pères et présents sur le marché du travail. « Le vrai problème, c’est que parents qui donnent naissance devraient avoir le droit aux prestations si elles et ils se retrouvent sans emploi sans le vouloir après leur congé parental. C’est complètement aberrant », a conclu la députée DeBellefeuille.