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OUF que ça peut faire du bien

le jeudi 12 mai 2016
Modifié à 0 h 00 min le 12 mai 2016
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Outil de premier ordre dans un plan d’intervention auprès de certaines familles de la région, le Répit OUF célèbre cette année sa 15e année d’existence.

C’est en 2001 que le projet Un oasis unique pour les familles (OUF) a vu le jour à la suite d’un besoin ressenti auprès de certaines familles. Maintenant, lorsqu’il est question de la ressource, on parle d’un soleil dans la vie de ses utilisateurs.

«Notre clientèle cible est celle des familles ayant des enfants de 3 à 12 ans demeurant dans le Suroît, mentionne Julie-Andrée Numainville, directrice générale au Camp Bosco. Nous travaillons dans un modèle de type colonie de vacances où les enfants de ces familles évoluent dans un environnement normalisant, à partir d’activités éducatives structurées.»

Les objectifs de OUF sont particuliers. On parle d’éviter l’éclatement des familles en resserrant les liens familiaux, de prévenir des sévices psychologiques, de diminuer les demandes de placements et les signalements et de permettre aux familles de s’engager sur une base volontaire dans un plan d’intervention et de reprendre le contrôle de la situation, sans utiliser le placement.

«Il est évident que nous n’aurions pas été en mesure de réaliser autant de répits sans l’apport majeur de nos partenaires, insiste Mme Numainville. Ce sont des gens qui croient en nos valeurs et qui sont convaincus des impacts positifs du répit OUF.»

@ST:Répits d'été

@R:L’importance de bien s’entourer est aussi un signe de réussite et la ressource ne fait pas exception à cette règle. Auparavant, le service était en fonction de septembre à mai. Or, avec l’arrivée de comité «Donnez au suivant» formé des employés de chez Groupe Meloche ainsi que des employés de la Caisse populaire de Notre-Dame de Bellerive, deux répits d’été seront à l’horaire estival.

«Nous faisons un essai. Ce genre de séjour répond à un besoin réel de notre clientèle. C’est un geste exceptionnel de nos deux nouveaux partenaires. Cependant, nous devons continuer à travailler fort puisqu’en 2018, c’est environ 80 demandes de répit qui ne seront pas rendues, faute de sous», dit la directrice générale.

Dans le cadre de son 15e anniversaire, le répit OUF ainsi que le Camp Bosco ont tenu un hommage à un grand batailleur.  Afin de souligner la contribution et l’implication d’Émile Duhamel au projet, la grande salle de l’endroit a été renommée en son nom.

«Je suis heureux de la reconnaissance, dit Émile Duhamel. Le Camp Bosco arrive à 80 ans. Il s’est développé et a changé de vocation à quelques reprises. Il y a eu des gens qui ont porté le flambeau par le passé et je suis convaincu qu’il y en aura dans le futur aussi.»