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Nouveau contrat pour les chauffeurs des Fermes St-Zotique

le mercredi 22 janvier 2020
Modifié à 14 h 17 min le 22 janvier 2020
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Les chauffeurs de camion à l’emploi des Fermes St-Zotique ont paraphé une nouvelle entente de travail avec la direction de l’entreprise. Celle-ci porte leur salaire à 23 $ l’heure. Selon le communiqué émis par le Syndicat des chauffeurs de camion des fermes Saint-Zotique, l’entente permettra entre autres d’atténuer les problèmes récurrents de rétention et d’attraction qui engendrent une surcharge pour les chauffeurs. Adoptée à près de 95 % par les 32 syndiqués, l’entente survenue en cours de convention, à l’initiative du syndicat, prévoit un rehaussement du salaire des chauffeurs. Devant la pression exercée par le syndicat, la compagnie Burnbrae Farms s’est engagée à revoir la grille salariale pour accorder une augmentation de 0,89 $, tout en devançant l’augmentation de 0,50 $ prévue en avril 2020. Avec cette hausse de salaire de près de 6,4 %, les salariés verront leur taux horaire passer à 23 $ l’heure. « Depuis plusieurs années, l’employeur a de la difficulté à embaucher de nouveaux chauffeurs, ce qui a d’importantes conséquences sur les salariés actuels en créant une situation de surcharge de travail », dénonce le président Robert Haineault.

D’autres mesures nécessaires

Pour le Syndicat, même si le rehaussement salarial est un pas dans la bonne direction, il ne viendra pas régler en totalité les problèmes de rétention et d’attraction. C’est pourquoi ce dernier a forcé la mise en place d’un comité paritaire qui réévaluera la rémunération tous les quatre mois, pour la durée de la convention collective actuelle. La direction s’est engagée à prendre en considération les recommandations de ce comité. « L’employeur devra en faire plus pour se positionner favorablement dans un marché où la concurrence est forte. Il n’a pas d’autre choix s’il veut assurer la pérennité de son entreprise et décharger ses salariés qui travaillent fort pour permettre à l’employeur de remplir ses obligations commerciales », conclut Robert Haineault.