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Nicolas Deslauriers vit le rêve californien avec les Ducks d’Anaheim

le vendredi 13 mars 2020
Modifié à 18 h 06 min le 13 mars 2020
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

CARRIÈRES.  À sa façon, Nicolas Deslauriers réalise le rêve californien avec les Ducks d’Anaheim de la Ligue Nationale de hockey. Le joueur qui a grandi dans le secteur Cazaville de la municipalité de Saint-Anicet ne mène pas une vie de «star» parmi les étoiles du cinéma à Hollywood et il n’habite pas une somptueuse résidence de Beverly Hills. Le hockeyeur de 29 ans est plutôt bien établi avec sa famille dans un quartier paisible de la ville d’Irvine, non loin du site d’entraînement des Ducks et du «Honda Center», domicile de l’équipe qui a gagné la Coupe Stanley en 2007. Ses valeurs familiales ont prévalu quand le temps est venu de choisir un lieu de résidence. Pour l’époux de Joanie et le père de 3 jeunes enfants, il était impérieux de s’installer dans un environnement favorable. La spacieuse et jolie maison des Deslauriers se trouve dans un secteur bien gardé, ultra propre et à proximité de l’école élémentaire. «Nous vivons une grosse transition car ma fille Madison a commencé à fréquenter l’école. C’était important d’avoir une bonne place près de l’école. C’est un trajet de deux minutes en auto, ça peut se faire à pied. Quand j’ai signé un nouveau contrat, ma fille était contente de pouvoir retourner à la même école avec ses amis», décrit Nicolas, qui a paraphé récemment une extension de deux ans à raison d’un million $ par année avec les Ducks. [embed]https://www.dailymotion.com/video/x7sow67[/embed] L’attaquant qui a disputé 374 matchs en carrière dans la LNH ne s’est pas fait prier pour accorder une entrevue au «Journal Saint-François», deux semaines avant l’éclosion planétaire du COVID-19. L’auteur de ces lignes a suivi le cheminement de l’ex-membre des Patriotes de Beauharnois, devenus les Grenadiers de Châteauguay, de la Ligue midget AAA jusqu’au hockey professionnel en passant par des saisons fructueuses dans la Ligue Junior Majeur du Québec. Nicolas et Joanie Deslauriers ont accepté bien gentiment d’accueillir le représentant du «Journal» à l’occasion d’un voyage sportif et culturel qui, comme bien souvent, finit par allier le plaisir à la couverture journalistique. Endroit sécuritaire Dans le quartier où demeure la famille Deslauriers à Irvine, en banlieue de Santa Ana, n’entre pas qui le veut bien. Un poste de sécurité est érigé et les visiteurs doivent s’identifier auprès d’un agent qui communique avec les personnes concernées avant d’autoriser la levée des barrières. Tout en bénéficiant de la sécurité assurée dans ce secteur, les Deslauriers apprécient les attributs de la vie californienne : le climat idéal, les sites touristiques, l’environnement familial accommodant, etc. «Nous apprécions la température. Les enfants aiment ça et peuvent aller jouer dehors tout le temps», mentionne Joanie Deslauriers. La mère de Madison, bientôt 6 ans, Jaxson, 3 ans, et Payton, 15 mois, attend d’ailleurs la cigogne de sorte que la famille grossira cet été. «Il n’y a pas de neige et la plage se trouve à 20 minutes de la maison. Nous sommes allés deux fois à Disneyland», ajoute Nicolas. «Le ‘’Orange County’’, c’est différent de Los Angeles. On voulait un quartier familial et je suis près du site d’entraînement des Ducks. J’aime la place. A l’heure où je dois emprunter la route, le trafic ne pose pas de problème», élabore le hockeyeur, tout en soulignant que ses parents et sœurs aiment le visiter en vacances. Autre avantage comparativement à Montréal, Nicolas Deslauriers passe quasiment incognito dans la région d’Anaheim. «Avec le Canadien, toute l’attention est portée sur les joueurs. Il est difficile d’aller au restaurant ou de sortir sans être reconnu. Ici, c’est différent», a exprimé celui qui a sûrement connu un gain de popularité, avant la pause forcée de la LNH, en réalisant le tour du chapeau le plus rapide de l’histoire des Ducks d’Anaheim. [caption id="attachment_78954" align="alignnone" width="444"] La famille de Joanie et Nicolas Deslauriers se plaît dans la région de Santa Ana en Californie. Le Journal a pu les rencontrer à leur résidence quelques semaines avant l'éclosion du virus COVID-19. (2e photo: Denis Bourbonnais)[/caption]