Maxime Latour veut faire sa place chez les Alouettes

Maxime Latour a mis les bouchées doubles cet hiver à l’entraînement. Alors que s’amorce le camp d’entraînement des Alouettes, le footballeur campivallensien entend faire tout en son possible pour rafler le poste de spécialiste des longues remises. «Je viens jouer au football, c’est l’attitude que j’aie, a souligné le footballeur lors d’une pause au camp des recrues. J’espère qu’on part tous sur un même pied d’égalité; je vais ensuite laisser les entraîneurs prendre leur décision. Mais je vais tout faire en mon possible pour mériter le poste. » À son premier camp, Latour veut impressionner pour conquérir le poste de spécialiste des longues remises. Depuis 11 ans déjà, ce rôle est confié à Martin Bédard. «On s’entraîne ensemble depuis la fin de la dernière saison et on s’entend super bien. Il n’y a pas de compétition malsaine, assure Latour. Il me donne plein de trucs. Il a beaucoup d’expérience alors quand il me donne des conseils, c’est sûr que j’écoute. » L’an dernier, l’ancien du Vert et Or de Sherbrooke s’est d’abord retrouvé sur la liste de négociations des Alouettes. Ceux-ci l’avaient inséré sur leur équipe d’entraînement à partir du mois d’octobre ce qui avait permis au Campivallensien d’être de toutes les activités de l’équipe, outre les matchs sur la route. Pendant une blessure à Bédard, il a même obtenu toutes les répétitions avec les partants sur les unités spéciales. Ce qui a donné un avant-goût du jeu des Alouettes à Latour. Football et études Le 15 mai, il s’est présenté au camp des recrues dans une forme splendide. Cet hiver, il s’est soumis à 5-6 séances de cardio et de musculation sous la supervision des instructeurs de l’équipe. «Je voulais montrer aux entraîneurs que j’étais dévoué, laisse entendre le footballeur. Souvent, j’étais le premier à me présenter le matin pour des séances intensives. Les entraîneurs ont mes bonnes performances et ma bonne attitude. » En plus du football, Maxime Latour poursuivait son parcours académique. Au camp des recrues, les répétitions servent d’abord à prendre le rythme du football professionnel. Latour, qui a aussi évolué comme joueur de ligne auparavant, se concentre uniquement sur ses longues remises. Il a aussi fait connaissance avec les nouveaux venus, notamment les Mexicains qui joignent la Ligue canadienne de football. «C’est intéressant de les découvrir; je ne savais même pas qu’il y avait un circuit professionnel au Mexique, soutient Latour. Après les réunions d’équipe, j’ai travaillé avec un botteur mexicain sur quelques points techniques. On garde ça simple pour voir la vitesse du jeu avant l’arrivée des vétérans. »