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Marc Lalonde expérimente les forces G de la classe Pro Hydro

le lundi 18 juillet 2022
Modifié à 14 h 24 min le 18 juillet 2022
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Marc Lalonde a fait des essais forts concluants dans l'embarcation Pro Hydro, la classe en développement de la Ligue de régates d'hydroplanes. (Photo Journal Saint-François - Pierre Langevin)

Marc Lalonde avait demandé aux spectateurs d'être indulgents à son égard vendredi. Il mettait à l'épreuve le moteur 511 pouces cubes fraîchement assemblé pour la nouvelle classe Pro Hydro. Force est d'admettre que les essais ont été très concluants. 

«Ça va super bien, a-t-il dit en fin de journée samedi. Ça va de mieux en mieux et à chaque sortie je m'améliore beaucoup. Je me sens de plus en plus en confiance.»

Le pilote du F/V-751 Lalo Racing a expliqué les différences entre une embarcation de classe Formule 2500 et une autre de Pro Hydro. «La Formule 2500 c'est très nerveux, a-t-il affirmé. C'est comme conduire un kart. Il faut que tu sois doux avec le volant. Tu dois être plus à l'écoute parce qu'il lève plus vite dans les virages. Quant à la classe Pro Hydro, les forces G dans les virages sont impressionnantes. Je m'en rends compte; je dois accoter mon casque dans le banc. On rentre deux fois plus vite qu'en Formule 2500.

Il a affirmé être très fier de son équipe qui a réussi à compléter l'embarcation en temps pour les Régates de Valleyfield. 

Rappelons que la classe Pro Hydro en est une de développement. Les coques sont similaires à celles que l'on retrouve en Grand Prix, mais moins lourdes. Le moteur suggéré en est un de 511 pouces cubes qui développe environ 850 forces de moteur.

Martin Rochon a remis la coque qu'il avait mise à l'essai à Beauharnois. Rencontré dans les puits vendredi, Denis Rousse n'a pas caché son désir d'en devenir le pilote. Il a même demandé à faire l'essai du V-751 Lalo Racing.