Actualités
Politique

Marc Faubert laisse planer le doute sur un éventuel retour

le lundi 21 octobre 2019
Modifié à 7 h 05 min le 22 octobre 2019
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Marc Faubert a appris peu après 22 h 30 que son aventure des 24 derniers mois ne prenait pas la tournure espérée. « J’avais préparé deux discours parce que j’avais confiance, mais les gens nous voient et n’osent pas toujours nous dire leurs vraies pensées. En ce sens, c’est décevant, parce que je suis un gagnant », a lancé d’entrée de jeu le candidat libéral dans Salaberry-Suroît à ses quelques 160 partisans réunis dans son local électoral. « Le défi était grand, nous avions une belle machine. Mais je dois dire félicitations à Claude DeBellefeuille. Je veux également féliciter Joan Gottman, les deux candidates qui étaient avec moi sur le terrain. Nous avons connu une campagne propre. Il n’y a pas eu de mauvais coups », a ajouté celui qui a tenu à remercier sa famille et ses partisans.

Des objectifs atteints

Marc Faubert croit que malgré le revers, certains objectifs ont été atteints. Avec vigueur. « L’objectif ultime est de gagner. Mais regardons nos autres objectifs. On a reconstruit l’Association. Nous avons formé et inclus des jeunes. J’étais le candidat qui regroupait le plus de jeunes actifs autour de lui. Nous misons sur des jeunes et ça va finir par payer. Ils ont été inspirants et très politisés. Nous avons établi des standards. L’objectif est rempli en partie », a scandé celui qui était entourné de son épouse Sylvie et de leurs deux enfants, Justine et Alexandre.

Et si on se donnait rendez-vous…

Le candidat qui il y a deux ans ne pensait jamais vivre une campagne électorale aussi intense, a aussi laissé planer le doute sur un éventuel retour. « Je voulais aussi vivre une aventure et elle a été belle. Ça a été 42 jours intensifs. Sans se chicaner et en souriant. Je ne suis pas le même gars qu’au début. Ça a fait de moi une meilleure personne. Une personne différente. Nous avons avancé, mais la population a décidé autrement pour l’objectif ultime à atteindre », a-t-il admis sans effusion d’émotions. Pour le reste, puisque le gouvernement libéral sera minoritaire, il ne sait pas si une autre élection sera lancée d’ici un an ou 18 mois. « C’est une expérience sur laquelle nous pourrons tabler. Une défaite ça permet de se relever. Et qui sait ou je serai dans 18 mois. C’est une manche de perdue. Mais peut-être que nous pourrons trouver une nouvelle opportunité pour faire mieux », a-t-il conclu, promettant de remercier personnellement chacun des bénévoles ayant fait partie de l’aventure.