Mandat de grève à l’usine d’ArcelorMittal de Coteau-du-Lac
Les dernières offres de l’entreprise métallurgique ArcelorMittal ont été rejetées à 97,5 % lundi en assemblée, par la cinquantaine de travailleurs de l’usine de Coteau-du-Lac.
Du même coup, les syndiqués membres de la section locale 2008 du Syndicat des Métallos (FTQ) se sont ensuite dotés d’un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.
« L’employeur doit rapidement mesurer la détermination de nos membres et revenir avec des propositions plus sérieuses à la table de négociation », a fait valoir le représentant syndical Michel Courcy.
Selon le syndicat, les pourparlers achoppent sur l’ensemble de la rémunération globale, qui comprend à la fois le salaire et les avantages sociaux.
« Nous sommes unis, solidaires, et nous voulons un contrat à la hauteur de nos attentes. Tout coûte plus cher, il n’est pas question qu’on s’appauvrisse à petit feu. S’il le faut, on est prêts à sortir en grève. Mais j’ai encore bon espoir que les négociations débloquent », ajoute le président de l’unité syndicale, Benoît Marleau.
L’usine située dans le parc industriel Alta de Coteau-du-Lac appartient à la multinationale de l’acier ArcelorMittal, qui se spécialise dans le traitement de métal en feuille.
L’entreprise possède notamment des usines à Longueuil et à Contrecoeur, où des ententes ont été entérinées le 27 février au terme d’une grève déclenchée le 2 février dernier.