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Mandat de grève à l’usine d’ArcelorMittal de Coteau-du-Lac

le mardi 22 mars 2022
Modifié à 0 h 00 min le 23 mars 2022
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

(Photo Archives Courrier du Sud)

Les dernières offres de l’entreprise métallurgique ArcelorMittal ont été rejetées à 97,5 % lundi en assemblée, par la cinquantaine de travailleurs de l’usine de Coteau-du-Lac.

Du même coup, les syndiqués membres de la section locale 2008 du Syndicat des Métallos (FTQ) se sont ensuite dotés d’un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.

« L’employeur doit rapidement mesurer la détermination de nos membres et revenir avec des propositions plus sérieuses à la table de négociation », a fait valoir le représentant syndical Michel Courcy.

Selon le syndicat, les pourparlers achoppent sur l’ensemble de la rémunération globale, qui comprend à la fois le salaire et les avantages sociaux.

« Nous sommes unis, solidaires, et nous voulons un contrat à la hauteur de nos attentes. Tout coûte plus cher, il n’est pas question qu’on s’appauvrisse à petit feu. S’il le faut, on est prêts à sortir en grève. Mais j’ai encore bon espoir que les négociations débloquent », ajoute le président de l’unité syndicale, Benoît Marleau.

L’usine située dans le parc industriel Alta de Coteau-du-Lac appartient à la multinationale de l’acier ArcelorMittal, qui se spécialise dans le traitement de métal en feuille.

L’entreprise possède notamment des usines à Longueuil et à Contrecoeur, où des ententes ont été entérinées le 27 février au terme d’une grève déclenchée le 2 février dernier.