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Luc Berthold voit bien la région passer au Parti conservateur

le mercredi 15 août 2018
Modifié à 11 h 40 min le 15 août 2018
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Le député conservateur de Mégantic-L’Érable, Luc Berthold était de passage dans la région du Haut-Saint-Laurent au cours des derniers jours. Le membre du Caucus conservateur, l’un des 12 Québécois élus au sein de son équipe, effectue une tournée du Québec pour rencontrer les électeurs à un an des prochaines élections fédérales. « C’est une importante tournée, À l’écoute des Québécois, pour apprendre à mieux connaître les gens, pour qu’ils nous connaissent, mais aussi et surtout pour qu’ils soumettent des idées. D’ailleurs, nous ouvrons l’œil et la porte aux gens qui seraient intéressés à devenir candidats au sein de notre parti. Les gens qui désirent se présenter doivent lever la main et nous serons à leur écoute », dit Luc Berthold, ancien journaliste qui possède une longue feuille de route en politique. « Nous posons la question si les gens sont intéressés. Nous voulons que les candidats représentent et connaissent bien la région dans laquelle ils se présentent. Pas de candidats parachutés. » La seule option « Nous sommes la seule alternative possible pour battre le gouvernement Trudeau. Les gens sont tannés et fâchés de la manière dont il gère actuellement. Et nous pouvons mieux faire. Nous sommes très loin de la vague Orange. Le bloc se cherche. Nous offrons l’alternative et c’est une opportunité de représenter Salaberry-Suroît pour un député qui voudrait faire carrière à Ottawa. Déjà nous sentons l’intérêt des gens et à plus d’un an des élections, c’est une bonne nouvelle », explique Luc Berthold qui affirme avoir les coudées franches. Son chef Andrew Scheer laisse une grosse place au Québec. Pour lui, il s’agit d’un chef à l’écoute, ambitieux, qui voit loin pour le pays. « D’ailleurs en matière d’économie, nous connaissons des problèmes de main d’œuvre à cause du gouvernement actuel. On le voit partout au Québec. Nous en venons, avec les entrepreneurs que je rencontre, à parler d’immigration. Le processus est lent et difficile. Il faut trouver une solution. Ça empêche certaines entreprises de prendre de l’expansion. Sinon, ils le font aux États-Unis, là où le régime fiscal est plus avantageux. Ce n’est pas normal qu’un gouvernement retarde les entreprises. Nous devons donner un solide coup de barre », affirme celui qui a visité de nombreuses entreprises, des dirigeants, des élus, lors de son passage dans la grande région. « C’est magnifique ce que nous voyons. L’entreprise de patates Russet qui nourrit des gens de partout dans le monde. L’atelier d’usinage Quenneville, CEZinc. Je suis impressionné par ce que je vois à Salaberry-de-Valleyfield et autour. Impressionné par l’économie, l’agriculture. Ce ne sera pas ma dernière visite », prétend celui qui voit bien Salaberry-Suroît revenir au pouvoir et changer les choses.