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VIDÉO - Linda Gallant dans la course dans Salaberry-Suroît

le lundi 19 juillet 2021
Modifié à 11 h 49 min le 19 juillet 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Linda Gallant a accueilli Peter Schiefke et Mélanie Joly dans le chaleureux décor de la Sucrerie des Gallant pour son investiture à titre de candidate libérale dans Salaberry-Suroît. (Photo Yanick Michaud)

L’entrepreneure et femme d’affaires de Vaudreuil-Soulanges, Linda Gallant a été investie jeudi à titre de candidate libérale dans Salaberry-Suroît en vue d’un éventuel déclenchement des élections fédérales.

« Ça fait longtemps que nous voulons qu’elle soit impliquée. C’est une voix forte depuis des années. Une femme proactive, d’action. Et c’est sans aucun doute que je crois qu’elle sera élue prochaine députée de Salaberry-Suroît », a lancé la ministre Mélanie Joly, en déplacement à la Sucrerie des Gallant de Sainte-Marthe pour l’occasion.

« Pour moi c’est fondamental d’avoir plus de femmes à la table des décisions. Et quand le premier ministre m’a donné carte blanche pour préparer l’équipe en vue des prochaines élections, Linda a été la première sur la liste », a ajoutée la députée d’ Ahuntsic-Cartierville. Elle était accompagnée de son collègue, député de Vaudreuil-Soulanges, Peter Schiefke.

Une excellente connaissance de la région

Bien au fait des enjeux et connaissant la région, Linda Gallant se dit prête à faire face à une campagne électorale. « Oui je connais Vaudreuil-Soulanges et j’y suis engagée depuis longtemps. Mais je vais aussi charmer les gens de Valleyfield et du Haut-Saint-Laurent. Je connais bien cette région. Ma mère est originaire de Saint-Anicet. Je vais avoir un plaisir fou à rencontrer les gens de cette région. Et je connais les difficultés qu’y vivent les agriculteurs ou les intervenants du tourisme », a dévoilé celle qui veut justement en faire un cheval de bataille.

 

 

« Le tourisme, nous vivons de grandes difficultés. La pénurie de main d’œuvre. Mais il faut savoir que les difficultés datent d’avant. Elles ne sont pas d’hier », a plaidé celle qui veut voir à trouver des solutions concrètes et durables.

Quant au déclenchement des élections, ni elle, ni Mélanie Joly ou Peter Schiefke n’en connaissent la date. « Mais nous sommes prêts. Depuis 2019 nous nous organisons. C’est ça un gouvernement minoritaire. On peut être renversé à tous moments », a dit Mélanie Joly.

Quant à Peter Schiefke, il a confirmé avoir hâte de travailler avec quelqu’un qui est dédiée à sa communauté. « Ça fait des décennies qu’elle est présente. Et nous devons avoir Linda avec nous à la table des décisions. Dans un gouvernement libéral fort », a conclu celui qui avait confirmé la veille son désir de briguer les suffrages pour un troisième mandat.