L’heure de vérité pour Patrick Bordeleau
Les camps d’entraînement des différentes équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH) en vue de la saison 2015-2016 ne commencent que dans deux semaines que déjà, Patrick Bordeleau est en mode hockey.
Pour le résident de Coteau-du-Lac, tout est à refaire cette saison puisque les blessures l’ont tenu à l’écart pendant 80 matchs l’an dernier. Toutefois, ce dernier entend dès l’ouverture du camp, démontrer qu’il a sa place parmi les 12 meilleurs attaquants de l’Avalanche du Colorado.
«Je me sens comme à mes débuts dans la LNH. Je dois prouver que j’ai ma place. Je sais que la direction de l’équipe m’apprécie mais, la saison dernière a été catastrophique pour moi», explique celui qui s’est entraîné cinq jours par semaine tout l’été afin d’être au sommet de sa condition physique.
De son propre aveu, l’attaquant de 29 ans confie que ses jours de dur labeur pendant la pause estivale portent leurs fruits. «Je n’ai jamais été aussi en forme. J’ai travaillé très fort cet été pour être prêt. Mon dos est dans une condition exceptionnelle et mon genou va bien. J’ai aussi perdu 7 % de gras en suivant un plan alimentaire conçu par l’entreprise Bistro Fit située à Pointe-Claire. Je me présente au camp à 228 livres et en bonne forme.»
Il n’y a pas que sur la glace que les choses ont changé pour le # 58. Il devra composer avec les voyages sur la route et être séparé de sa conjointe et de son fils, Eloyck , né le 9 juin dernier. «Ma conjointe et mon fils viennent me rejoindre à Denver la première journée du camp d’entraînement. Cela ne fait que deux jours que je suis ici et je m’ennuie déjà d’eux. Lorsque je serai sur la route pendant la saison, je vais m’adapter à ma nouvelle réalité», souligne-t-il.
Nouvelle entente
Le contrat de Patrick Bordeleau avec l’Avalanche du Colorado vient à échéance cette saison. L’attaquant de 6 pieds 6 pouces souhaite poursuivre sa carrière avec l’équipe dirigée par Patrick Roy. «Si j’avais connu une bonne saison l’an dernier, j’aurais possiblement eu une offre de contrat de l’équipe durant la saison morte. Cependant comme j’ai raté la saison dernière au complet, je dois prouver à l’équipe dès le 17 septembre, que j’ai ma place et qu’elle peut me faire confiance», informe Patrick Bordeleau.
S’il ne reçoit pas d’offre de contrat d’ici le 1er juillet 2016, le résident de Coteau-du-Lac deviendra joueur autonome sans compensation. À ce moment, il pourrait offrir ses services à toutes les équipes de la LNH.