Les Sparks prêts à mettre le feu au tapis

Les Sparks ont désormais un endroit bien à eux au club CampiAgile. Une palestre spécialisée qui aidera les équipes, déjà toutes championnes nationales, à progresser.

«On a commencé à pratiquer ici deux semaines avant les championnats nationaux. Ça a vraiment soudé les équipes», a expliqué Vanessa Ringuette qui dirige les destinées des équipes de cheerleading. Justement à Niagara Falls au Canadian Cheer Evolution les cinq équipes ont terminé sur la plus haute marche du podium. Haylee Reed et Frédérick Racine  ont aussi remporté des épreuves de tumbling.

«Un vrai rêve éveillé. Une fin de semaine incroyable où le nom des Sparks de Valleyfield a retenti des Rocheuses aux Maritimes», a dit avec fierté Ève Filiatrault, co-entraîneur-chef chez CampiAgile.

La nouvelle palestre comprend un praticable dynamique de 2268 pieds carrés et un sol règlementaire de neuf lisières. Un impact majeur pour les Sparks qui développaient leurs routines sur un sol plus petit. «Les athlètes devaient faire semblant d’exécuter les mouvements sur le bord du mur pour ensuite les faire, mais sur un espace règlementaire en compétition», a révélé Vanessa Ringuette.

Il s’agit aussi d’une question de sécurité. Il devenait ardu de développer cette nouvelle discipline aux côtés de la gymnastique dans l’ancienne église Saint-Joseph-Artisan. Le bruyant cheerleading et la plus rigide gymnastique ont des choses en commun, mais comportent aussi leurs spécificités qui doivent être respectées.

Les Sparks, c’est 84 athlètes réunis dans cinq équipes. Déjà 120 inscriptions ont été faites pour l’automne et ont envisage la mise en place d’une nouvelle équipe. Les tests de classement officiels se déroulent d’ailleurs à partir de lundi. «Quand je vais avoir d’autres bras droits, il y aura la possibilité d’ajouter d’autres équipes», a rigolé Ringuette.

Près d’un million sans dépassement de coût

Outre la salle de cheerleading, la nouvelle installation de CampiAgile comporte des vestiaires, un bureau, une salle d’entraînement et un hall d’entrée. Il communique avec la salle de gymnastique, mais les deux endroits sont autonomes.

L’investissement s’élève à près d’un million de dollars et le budget a été respecté. Aucun dépassement de coût, ce qui est un exploit, surtout pour un organisme sans but lucratif. «Ce qui a été promis a été respecté sur toute la ligne», a confirmé Martin Legault, président du club CampiAgile qui a remercié les parents qui ont mis la main à la pâte.