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Les premiers répondants reprennent le service après trois mois de pause

le jeudi 08 décembre 2022
Modifié à 11 h 26 min le 08 décembre 2022
Par Paula Dayan-Perez

pdayan-perez@gravitemedia.com

L’administration des premiers répondants avait décidé de mettre le service sur pause à la fin août. (Photo : Archives)

Les Premiers répondants des Moissons devraient relancer leur service ces jours-ci après environ trois mois d’arrêt, fait savoir le président du conseil d’administration de l’organisme, Maurice Daoust.

L’administration des Premiers répondants, qui soutiennent les services de police, de sécurité incendie et paramédics sur le territoire de Beauharnois et de St-Étienne-de-Beauharnois, avait décidé de mettre le service sur pause à la fin août, principalement en raison d’un manque de disponibilité des bénévoles, explique M. Daoust.

Le directeur et directrice adjointe de l’organisme préparent une nouvelle structure opérationnelle, indique-t-il. Le conseil administratif a pris la pause également pour recruter de nouvelles personnes.

Selon M. Daoust, la pandémie a joué un rôle important dans la dissolution temporaire du service. Plusieurs bénévoles, qui avaient également des emplois dans le domaine de la santé, n’avaient pas le droit de travailler pour les premiers répondants pour éviter la propagation de la COVID-19. Environ le tiers de l’équipe n’était plus disponible pour couvrir les quarts de travail.

Des bénévoles dont des membres de la famille sont plus vulnérables au virus ont également préféré de s’absenter, ajoute-t-il.

L’organisme a maintenant recruté une trentaine de bénévoles, qui est environ le même nombre de personnes qu’avant la fermeture.

Un milieu de travail difficile

Deux anciennes bénévoles des Premiers répondants des Moissons ont fait part au Soleil de Châteauguay d’un milieu de travail malsain. Ghislaine Desrochers et Kateri Goyette ont démissionné pour cette raison en septembre et octobre 2021 respectivement, après plusieurs années de service. 

Le président du conseil d’administration confirme qu’un climat difficile à la caserne est l’un des facteurs qui ont mené à l’arrêt temporaire du service, mais précise que ce n’était pas la raison principale. 

M. Daoust assure qu’offrir un milieu de travail sécuritaire fait partie des cibles que le conseil d’administration s’est donné pour la relance du service. Il note par ailleurs que les premiers répondants doivent respecter un code de conduite.

La Ville de Beauharnois offrait par le passé une subvention d’environ 60 000$ par année à l’organisme, versée complètement pour 2021 et en partie pour 2022, puisque le service n’a pas été offert toute l’année, indique la responsable des communications de la municipalité, Stéphanie Gosselin. Un local à la caserne incendie leur est aussi attribué.

Ce budget sert à couvrit les assurances, les plaques d’immatriculation des véhicules, l’essence et le matériel médical. Les premiers répondants ne reçoivent pas de salaire.