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Les pages «Spotted» sous la loupe d’un expert

le mardi 26 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 26 mai 2015
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Spécialiste en communication, Marcel Lalonde de la firme Om Communication de Salaberry-de-Valleyfield croit que le phénomène des pages «Spotted» commence à s’essouffler. Pour l’expert, cette tangente s’adresse principalement aux jeunes.

M. Lalonde l’avoue dès le départ, il n’est pas un très grand partisan de ce genre de mouvement. Pour lui, c’est tout, sauf un moyen légitime de communication. «Ces pages amplifient les comportements humains. Plusieurs se servent de ce genre de pages pour dénigrer publiquement d’autres gens. Ça peut détruire une réputation dans le temps de le dire. Il y a pourtant d’autres moyens de se faire entendre ou de s’adresser à quelqu’un», confie Marcel Lalonde.

Toujours selon M. Lalonde, ce type de page attire les jeunes. «Ça devient comme une saveur du mois. Ça fait son temps et ça finit par passer. C’est un exemple parfait que l’on retrouve le meilleur et le pire sur l’internet. La toile est un bel outil d’information. On y retrouve de tout. Cependant, il faut faire très attention, car ce genre de page peut causer du tort irréparable.» 

Le côté anonyme relié aux pages «Spotted» est également au cœur des préoccupations du spécialiste en communication. «Sous le couvert de l’anonymat, les gens s’en permettent. Pourtant, on vit en démocratie, les gens devraient donc être fiers de pouvoir s’affirmer publiquement plutôt que de le faire derrière une publication. Pourquoi ne pas contacter simplement la Ville lorsqu’une personne n’est pas en accord avec une situation. Il me semble que c’est beaucoup plus simple», assure Marcel Lalonde.