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VIDÉO - Les maires demandent à rencontrer le ministre de la Santé
le lundi 02 novembre 2020
Modifié à 14 h 24 min le 02 novembre 2020
Dans une vaste offensive politique, les maires des MRC de Beauharnois-Salaberry et du Haut-Saint-Laurent demandent à rencontrer le ministre de la Santé, Christian Dubé, pour lui faire part de leur opposition au transfert de divers services de l’Hôpital du Suroît vers le futur Hôpital de Vaudreuil-Soulanges.
« On passe maintenant à une étape supérieure », a déclaré le maire de Salaberry-de-Valleyfield lors d’une rencontre de presse à laquelle participaient les préfètes Maude Laberge (MRC de Beauharnois-Salaberry) et Louise Lebrun (MRC Haut-Saint-Laurent), de même que les maires Bruno Tremblay (Beauharnois), Pierre Poirier (Godmanchester) et Réjean Beaulieu (Saint-Urbain-Premier).
Le maire faisait ainsi référence à l’importante mobilisation populaire qui s’est manifestée au cours des dernières semaines, en réaction à ces transferts de services.
[caption id="attachment_90893" align="alignnone" width="444"] Le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux et les préfètes Maude Laberge (MRC de Beauharnois-Salaberry) et Louise Lebrun (Haut-Saint-Laurent) ont fait état des impacts négatifs du transfert de certains services médicaux vers le futur hôpital de Vaudreuil-Soulanges. (Photo Journal Saint-François M.P.)[/caption]
Pétition de plus de 6500 signatures, résolutions unanimes des deux MRC et de 12 municipalités, sans compter l’opposition manifestée par une trentaine d’organismes communautaires, sept syndicats et le milieu des affaires via la Chambre de commerce.
Les maires ont cependant tenu à préciser que cette unanimité n’allait pas à l’encontre du projet d’hôpital dans Vaudreuil-Soulanges, où les besoins sont existants, mais qu’il s’agit d’une question d’équité.
« Quand il a été question de transfert de services, on s’est rendu compte que ce n’était pas comme on l’avait perçu au départ », a indiqué M. Lemieux, en faisant référence à la dizaine de spécialisations destinée à prendre le chemin de Vaudreuil-Dorion.
Il a rappelé que dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, il faut que la région demeure attractive pour les travailleurs, particulièrement en santé.