Les Gauthier, une famille de pompiers depuis 40 ans
De la chaîne téléphonique aux centrales 9-1-1 que l’on connait de nos jours en passant par l’arrivée des tous premiers appareils respiratoires utilisés par les pompiers, voilà ce que représente 40 ans de carrière de la famille Gauthier au service incendie de Saint-Polycarpe.
Dans la famille, c’est de génération en génération que les Gauthier sont pompiers. Le premier pompier de la famille à entrer dès la création du service incendie de Saint-Polycarpe fut Euclide Gauthier. Depuis cette époque, quinze Gauthier ont fait partie de la famille des pompiers dans la municipalité et quatre d’entre eux sont encore actifs à ce jour. Alain Gauthier en fait partie et compte maintenant 40 ans de service, dont 20 ans en tant que pompier et 20 autres années en tant que directeur adjoint du service incendie.
Déjà, à l’âge de 12 ans, Alain roulait les boyaux, participait aux pratiques et aidait à l’entretien de la caserne. Ce n’est pourtant qu’à l’âge de 14 ans qu’il a été appelé par un autre pompier pour intervenir lors de l’incendie de la coopérative (COOP) le 30 décembre 1975, son premier incendie en tant que pompier officiel du service incendie de Saint-Polycarpe. Depuis cet incendie, Alain est intervenu sur une multitude de feux de résidences, de granges, de commerces, d’entraide dans les municipalités avoisinantes, d’accidents de voitures, d’alarmes incendie, d’assistance aux ambulanciers et bien plus encore.
La grande fierté d’Alain Gauthier est de travailler avec son frère, Sylvain Gauthier, depuis maintenant 27 ans. Mais ce dont il est encore plus fier, c’est de partager sa passion avec sa fille Marlyn Gauthier depuis 10 ans et son fils Christian Gauthier depuis 7 ans. Également, dans la famille d’Alain, son gendre, Christian-Olivier Julien, pompier au sein du service incendie de la Ville de Rigaud depuis 2 ans et nouvellement pompier pour le service incendie de la ville de Montréal. Dans le domaine de l’incendie, on dit que les pompiers d’une même caserne forment une famille et pour Alain, cette expression prend tout son sens. M.P.