Actualités

Les Campivallensiens ont maintenant leur Écocentre

le vendredi 01 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 01 mai 2015

SALABERRY-DE-VALLEYFIELD - Construit au coût de 2,2 millions $, le nouvel Écocentre de Salaberry-de-Valleyfield a été inauguré mercredi, à l’occasion du Jour de la Terre.

Le nouvel emplacement situé sur le boulevard Mgr Langlois (en face de l’usine Goodyear), accueille maintenant les Campivallensiens tout au long de l’année.

Ce service remplace l’ancien site de dépôt de matériaux secs aménagé au Service des travaux publics. Il permet aux citoyens d’aller porter gratuitement certaines matières pouvant obtenir une deuxième vie au lieu d’être acheminées à l’enfouissement.

Les gens peuvent apporter jusqu’à 3 mètres cubes de matières par visite pour un maximum cumulatif de 12 mètres cubes par année. Des frais s’appliquent pour un volume plus élevé. Fait à noter, les résidants de Saint-Louis-de-Gonzague et de Saint-Stanislas-de-Kostka peuvent bénéficier des mêmes avantages puisqu’une entente intermunicipale a été ratifiée à cet effet.

Les citoyens des autres municipalités de la région ne sont pas refusés mais des frais s’appliquent.

Parmi les matières qui sont acceptées, on remarque le bois, le métal, les résidus domestiques dangereux, les matériaux d’excavation de construction, le matériel informatique, les appareils électriques, les appareils réfrigérants non fonctionnels, les piles, les pneus et divers objets pouvant être réutilisés.

Conteneurs et bacs

L’Écocentre compte huit conteneurs pour les matières à récupérer qui doivent être triées au préalable puisque le système de tri est très précis. On en retrouve pour le béton, roc et briques non-colorées; métaux ferreux; rebuts de construction; bois et branches; terre, tourbe et résidus verts ainsi que les déchets.

Il y a également des bacs pour déposer les huiles et peintures usées ainsi que des endroits prévus pour déposer des pneus avec ou sans jantes, des bonbonnes vides de gaz propane (20 livres et moins), du compost et autres.

«Nous comptons détourner de l’enfouissement plus de 3000 tonnes métriques de matières résiduelles, soit 60 % des 5230 tonnes métriques, représentant le potentiel de matières résiduelles pouvant être récupérées, réutilisées et valorisées», a indiqué Maggy Hinse, conseillère en environnement à la Ville, lors d’une tournée des lieux.

Le bâtiment de l’Écocentre, érigé au coût de 400 000 $, possède une superficie de 1800 pieds carrés. Fabriqué en bois et muni d’un toit avec une structure métallique, il respecte certaines normes environnementales. L’éclairage LED est présent partout sur le site.

D’autre part, la Ville campivallensienne œuvre en partenariat avec la Recyclerie Beauharnois-Salaberry. Grâce à une entente, l’organisme pourra obtenir certaines matières pour les revendre et faire des profits, que l’on pense aux ordinateurs, appareils électriques, jantes en métal des pneus et autres.

De plus, Caroline Freulon, coordonnatrice au développement des affaires, a souligné que les participants de la Recyclerie seront intégrés aux activités de l’Écocentre. «Ils vont aider les employés à participer aux opérations. C’est une valeur ajoutée à l’Écocentre», dit-elle.

Dans la même veine, Maggy Hinse a précisé que le personnel en place ne décharge pas le matériel amené par les citoyens. «Ils sont là pour diriger les gens.»

Jusqu'au 30 avril, l'établissement est ouvert du mercredi au samedi (9 h à 16 h) et il est fermé le dimanche, lundi et mardi. À partir du 1er mai jusqu'au 31 août, l’Écocentre sera accessible du mercredi au dimanche, de 9 h à 17 h, mais sera fermé les lundis et mardis. Le site est accessible pour les personnes à mobilité réduite.