Les Braves trouvent une façon de gagner à Princeville
David Rochon a demandé à ses joueurs d’être plus créatifs en zone adverse pour provoquer des chances. (Photo Journal Saint-François – Yanick Michaud)
Les Braves de Valleyfield ont marqué le premier but du match avec 37 secondes à jouer dimanche à Princeville et ils ont vaincu le Titan par la marque de 2-0.
« C’était un match sur la route et il manquait plusieurs joueurs de chaque côté. Les deux équipes jouaient bien défensivement, mais il n’y avait pas de création offensive. On a demandé aux gars d’être plus convaincu, d’être affamés en zone adverse. Puis Nathan Lévesque alors que se terminait un avantage numérique, a créé tout un jeu individuel et a refilé une merveilleuse passe à Karl Ste-Marie qui a brisé l’égalité », lance, enthousiaste, David Rochon.
Vingt-sept secondes plus tard, avec 10 secondes à faire au duel, Alex Larocque a marqué dans un filet désert, son 9e de la saison, pour concrétiser la cinquième victoire de l’équipe.
« On va prendre un match à la fois, mais les gars sont contents. On a fait l’inverse de ce qu’on fait habituellement. On a trouvé une façon de gagner. Collectivement on est plus confiants, mais faut pas se faire jouer un tour », ajoute David Rochon qui a aussi souligné le brio de son gardien, Gabriel Boissonneault qui a signé le jeu blanc en vertu de 19 arrêts.
Les Braves reçoivent les Shamrocks de l’Ouest-de-l’Île jeudi à 19 h 30 à l’Aréna Salaberry.
Un revers à domicile
Ils devront faire mieux que jeudi dernier alors qu’ils ont baissé pavillon 7-5 devant les Rangers de Montréal-Est.
Pourtant, les Braves avaient assez bien joué pour mériter la victoire. Mais ce sont plutôt leurs rivaux qui ont quitté l’aréna Salaberry avec les deux points en banque.
Valleyfield s’est encore buté à un gardien qui a brillé, en l’occurence Ventsislav Shingarov qui a bloqué 45 tirs. Dont 24 au deuxième engagement. L’adversaire a encore eu le dessus sur les unités spéciales avec deux buts en trois occasions.
« Notre creux en deuxième période a été trop creux », affirme David Rochon. « On a été obligé de courir en fin de match. Mais j’ai apprécié le désir de revenir dans les 10 dernières minutes de jeu. »