COVID-19

Le syndicat de l’enseignement de la région de Vaudreuil fournira des visières

le mardi 05 mai 2020
Modifié à 18 h 29 min le 05 mai 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

La réouverture des établissements à compter du 19 mai entraîne chez plusieurs enseignantes du stress et des craintes. Pour Véronique Lefebvre, la présidente du syndicat de l'enseignement de la région de Vaudreuil, il est tout à fait normal de ressentir de l’inquiétude. « Surtout que les masques et les visières ne semblaient pas être disponibles pour les enseignantes et les enseignants il y a quelques jours », explique-t-elle dans une missive envoyée à ses membres. Le Centre de service des Trois-Lacs a confirmé qu’ils avaient 2000 masques lavables et 300 jetables. « Il nous a aussi indiqué qu’il y aurait quelques visières, des gants et des blouses pour certaines situations », dit-elle.

Le syndicat va assurer la protection

L’assemblée des personnes déléguées a décidé de s’en mêler. Après analyse et mûre délibération, sans vouloir se substituer aux responsabilités de l’employeur de fournir les équipements de protection individuelle, a adopté à majorité, l’achat de visières. Ceci afin de maximiser la protection des enseignantes et des enseignants qui désireraient l’ajouter au port du masque et/ou la porter sans masque. Il est à noter que le port du masque protège les autres et la visière protège la personne qui la porte. Ainsi, des visières avec le logo du Syndicat, seront payées grâce aux sommes accumulées des activités non réalisées depuis le début de la pandémie. Par exemple les frais de séjour et de déplacement des nombreuses instances syndicales. « Le coût des visières est relativement modeste », admet la présidente Véronique Lefebvre.

À l’employeur de voir à la sécurité

Elle semble pourtant déplorer que le Centre de service des Trois-Lacs ne soit pas plus prévoyant. « Rappelons que c’est à l’employeur d’assurer votre santé et sécurité au travail. La décision de fournir des visières est d’abord et avant tout pour répondre à l’inquiétude des membres. Mais également pour signifier que nous avons à cœur leur santé et sécurité », ajoute-t-elle. Le syndicat demande aussi à celles qui ont déjà de l’équipement de protection de ne pas en commander en surplus, afin de s’assurer que chaque enseignante puisse en avoir une.