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Le «Skatepark» victime de son succès

le mercredi 17 juin 2015
Modifié à 0 h 00 min le 17 juin 2015
Par Steve Sauvé

ssauve@gravitemedia.com

Bien que plusieurs signalements soient faits auprès des policiers en lien avec la drogue et la violence au «Skatepark» de Salaberry-de-Valleyfield, la situation n’inquiète pas Pierre Crépeau, coordonnateur à la vie culturelle à la Ville.

Il faut comprendre que si les policiers sont appelés sur les lieux, c’est que les animateurs jeunesse engagés par la Ville font leur travail. «On ne se le cachera pas, il y a des jeunes qui s’essaient. Par contre, les animateurs avertissent les contrevenants une fois et s’il y a récidive, les policiers sont contactés immédiatement. Donc, le problème est en voie de se régler tout seul. S’il est impossible de consommer là, les consommateurs n’y sont donc pas attirés», informe Pierre Crépeau.

La fonction première du Skatepark est de fournir un endroit sécuritaire aux adeptes de sensations vives. Le succès est d’ailleurs incontestable puisque certains soirs, près de 150 adolescents se retrouvent à l’endroit. «Il faut assurer une surveillance, c’est pourquoi il y a des animateurs. Auparavant, les jeunes étaient partout dans la Ville. Maintenant, ils sont tous à la même place. C’est donc plus facile de bien les encadrer.»   

Selon le coordonnateur à la vie culturelle plus la programmation sera étoffée, plus l’achalandage sera important. Selon lui, c’est la clé pour assurer le succès du Skatepark et le respect des règles en place.

«Plus il y a de monde, plus c’est gênant pour quelqu’un de consommer. Si nous avons 300 jeunes en deux jours et que seulement une altercation survient, on s’entend pour dire que ce n’est pas dramatique. Lors de la fin des classes, il y aura encore plus de monde alors donc c’est plus d’yeux qui vont surveiller.»

Finalement, Pierre Crépeau avoue qu’à son inauguration, le Skatepark a été victime de son succès. Il insiste sur le fait que si la police est parfois présente sur place c’est que l’endroit est sécuritaire. «Ce n’est pas un endroit où les jeunes font ce qu’ils veulent. Il y a des règles à suivre. On ne pourra jamais avoir un contrôle absolu sur la consommation de drogue, mais la situation est de mieux en mieux. Maintenant, lorsqu’un jeune souhaite consommer, il sait que le Skatepark n’est pas une bonne place donc, il ne vient pas.» 

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