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Le RSEQ Montérégie a célébré ses 50 ans

le vendredi 14 février 2020
Modifié à 10 h 35 min le 14 février 2020
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Le réseau du sport étudiant du Québec, région de la Montérégie (RSEQ Montérégie) célèbre cette année ses 50 ans d’existence. L’organisation a parcouru beaucoup de chemin depuis sa création en 1969. «Tout ça est parti d’un regroupement de responsables d’éducation physique qui ont décidé de créer une association régionale, explique le bâtisseur Guy Giroux, qui a été impliqué dans l’organisation pendant 27 ans. Au départ, il y avait trois commissions scolaires de la Montérégie qui étaient impliquées, mais elles ont progressivement toutes rejointes l’organisation.» À cette époque, l’organisation était qualifiée d’Association régionale du sport scolaire Richelieu. Sa mission première était de permettre aux établissements scolaires de participer à compétitions régionales. «Nous voulions regrouper les écoles qui étaient isolées. Par la suite, en 1974, nous avons établi les premiers règlements concernant l’approche du sport scolaire.» Expansion Peu à peu, le RSEQ Montérégie a pris de l’ampleur. Les Jeux olympiques de 1976, qui avaient lieu à Montréal, ont contribué au développement du sport dans les écoles. «Le monde a compris un peu plus l’importance du sport et ce que ça pouvait amener, poursuit Guy Giroux. Il y a eu un vent d’intérêt pour l’activité physique. Le gouvernement provincial a ensuite injecté des fonds et subventions dans le sport.» La construction des polyvalentes a de plus contribué au succès de l’organisation. L’ajout de plusieurs gymnases a été l’élément déclencheur permettant d’obtenir un certain budget pour se procurer de l’équipement sportif. Implication Guy Giroux est maintenant à la retraite avec le sentiment du devoir accompli, croyant que l’organisation est bien en selle. «Elle a une plus grande importance encore aujourd’hui, car elle soutient tout le sport scolaire dans nos régions. Le programme de formation est intéressant et offre une bonne qualité d’intervention auprès des jeunes.» Il note l’importance des bénévoles dans ce processus, notamment les professeurs d’éducation physique. «Les gens ne sont pas conscients de leur implication. Ils travaillent en coulisse et organisent des tournois les fins de semaine. Ils ne sont pas toujours payés pour ce temps supplémentaire.» L’avenir Le bâtisseur du RSEQ Montérégie croit que l’organisation devrait perdurer dans le temps. «Elle repose sur des bases très solides. Les écoles sont actuellement laissées à elles-mêmes, donc, ce serait encore pire si l’organisation n’était pas là pour organiser les compétitions sportives.» Guy Giroux souligne aussi qu’il faudrait davantage se tourner vers la jeunesse et faire de l’activité sportive de façon plus régulière au primaire. «Si on les éduque à un mode de vie sain, ils vont faire ça pour le reste de leur vie.» Il propose notamment un programme qui inclut au moins deux pratiques par semaine et l’organisation de compétitions mensuelles pour inviter les jeunes à se dépasser. (Texte de Nicholas Pereira)

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