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COVID-19

Le passeport vaccinal en vigueur dès septembre en cas d'éclosion

le jeudi 08 juillet 2021
Modifié à 14 h 09 min le 08 juillet 2021
Par Valérie Lessard

vlessard@gravitemedia.com

Le ministre de la Santé Christian Dubé. (Photo : Capture écran)

À compter du mois de septembre, si la situation épidémiologique se détériore, seules les personnes doublement vaccinées contre la COVID-19 pourront avoir accès à certaines activités non essentielles comme les bars et les gyms, a annoncé le ministre de la Santé Christian Dubé le 8 juillet. 

Le gouvernement change ainsi sa stratégie en voie d’une éventuelle quatrième vague cet automne. Plutôt que de fermer complètement des secteurs comme les bars, les gyms et d’interdire les activités de sports d’équipe ou les événements comme les festivals, leur accès sera interdit à ceux qui n’ont pas reçu leurs deux doses de vaccin. 

« Les personnes qui refusent de se faire vacciner, je l’ai déjà dit : c’est leur droit. Mais elles risquent de devoir s’isoler, se faire tester et se priver d’activités qu’elles apprécient en cas d’éclosions», a expliqué M. Dubé.  

Le ministre a indiqué que 95 % des cas positifs de COVID-19 déclarés entre le 27 juin et le 3 juillet touchaient des gens «qui n’ont pas été vaccinés adéquatement».  

Ce passeport vaccinal ne sera pas exigé pour les services publics ainsi que ceux essentiels. 

Donner la chance au coureur

Le gouvernement cible le 1er septembre pour laisser la chance aux Québécois de recevoir leurs deux doses. Le ministre de la Santé a précisé que l’utilisation du passeport vaccinal pourrait être très ciblée - à l’intérieur même d’une région - en fonction de la situation épidémiologique.  «On a trouvé une alternative au confinement généralisé», a souligné M. Dubé. Cette solution est possible grâce à la vaccination, a-t-il précisé.

Le ministre de la Santé et le Directeur national de la santé publique Dr Horacio Arruda invitent la population à devancer sa deuxième dose et cible particulièrement la tranche d’âge des 18-30 ans qui tarde à se faire vacciner. 
«Je sais qu’ils n’ont pas de sentiment d’urgence, mais ça commence à presser si vous voulez avoir vos deux doses d’ici septembre», a affirmé M. Dubé.