Le Marché public en transition
Selon le maire Denis Lapointe, le Marché public de Salaberry-de-Valleyfield est actuellement en période de transition et plusieurs changements ont été effectués dans le but d’une relocalisation dès l’année prochaine, à l’ancien poste de police au centre-ville.
Lors de la période de questions, Alain Leduc, maraîcher et représentant des frères Leduc, a demandé au conseil municipal les raisons pour lesquelles la Ville a modifié et diminué les heures d’ouverture et réduit leur espace disponible.
Le maire a indiqué qu’un plan de relocalisation du Marché public allait être déposé bientôt et une décision devrait être prise dans les prochains mois. La réduction de l’espace s’explique par le fait que la Ville souhaite que de nouveaux commerçants ou maraîchers se joignent au Marché public.
«On a voulu amorcer dès cette année un virage du Marché public. Le Service récréatif et communautaire gère le Marché public et veut amorcer une nouvelle programmation avec des activités», précise M. Lapointe.
Vendu pour 30 000 $
Le bâtiment qui abritait l’ancienne Maison de la jeunesse et autrefois la Caisse populaire Sacré-Cœur a été vendu par la Ville de Salaberry-de-Valleyfield pour la modique somme de 30 000 $ à deux promoteurs, Jean-Pierre Morin et Michel Drouin. La vétuste bâtisse, qui n’est pas classée patrimoniale, sera transformée en un immeuble de deux logements. La nouvelle façade donnera sur la rue Saint-Charles. L’immeuble et le terrain étaient évalués à 188 900 $ par la Ville. Toutefois, le bâtiment nécessitait des rénovations majeures.
Résidus noirs dans le «Bassin»
Pour sa part, le responsable du comité de citoyens du «Bassin», Frank Mooijekind, a demandé au maire Lapointe s’il y avait eu une progression dans le dossier de la problématique des dépôts de résidus noirs dans le quartier Robert-Cauchon. Le premier magistrat a répondu que la Ville était toujours en attente des résultats des analyses effectuées par un laboratoire d’expertise de Toronto. «On demeure en contact avec l’entreprise du secteur mais il n’y a pas de danger pour la santé publique selon l’ancienne Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie», souligne M. Lapointe.
Ressources humaines
Brigadière scolaire dans le quartier La Baie, Nicole Théorêt prendra sa retraite après 20 ans de services. Elle oeuvrait à l’intersection des rues Champlain et Mathias.
Surplus de 4,2 millions $
La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a terminé l’année 2014 avec un surplus financier de 4 242 431 $. Les revenus de taxes représentent 79 % des revenus totaux de la Ville.
Pour ce qui de la dette de la Ville, elle est en hausse de 20 millions $ depuis 2008, passant de 142 millions $ à 162 millions $. Fait à noter, la dette représente 2572 $ par résidence.
Projet Trilogie
Un montant de 30 000 $ est investi dans le projet Trilogie créé par le Pôle d’excellence québécois en transport terrestre. À cet effet, un partenariat a été réalisé entre la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, le Port de Valleyfield, le CLD Beauharnois-Salaberry et la SADC du Suroît-Sud. Le projet Trilogie comprend trois projets majeurs, dont le corridor économique de l’autoroute 30 (Vaudreuil-Dorion à Sorel-Tracy), le futur pont Champlain et la mise en place d’une voie ferrée avec un train de transit entre la Rive-Sud et Montréal.
Équipements sportifs de la CSVT
La Ville a renouvelé la convention pour l’utilisation des équipements sportifs sur la propriété de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands (CSVT). L’entente est seulement d’une durée d’un an compte tenu des incertitudes planant sur l’avenir de la CSVT et d’un regroupement possible.
Politique de développement social: comité
Six représentants ont été nommés au sein du comité de suivi de la Politique en développement social. Il s’agit de Louise Sauvé, René Monette et Annie Jalbert-Desforges, de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield; Chantal Geneau, de la CDC Beauharnois-Salaberry; Annie Hart, du PRAQ et Louis-Philippe Boucher, du CISSS de la Montérégie-Ouest.
Asphaltage
Un règlement d’emprunt de 995 000 $ a été adopté pour effectuer des travaux d’asphaltage dans diverses rues de la ville. Par ailleurs, la compagnie Meloche a obtenu le contrat d’asphaltage de la rue Sainte-Cécile au coût de 57 810 $.
Pas de Fête nationale au parc Quatre-saisons
Le conseiller du quartier Grande-Île, Denis Laître, a expliqué les raisons qui ont motivé la décision de ne plus tenir d’activités au parc Quatre-saisons dans le cadre de la Fête nationale. Il a mentionné que les faibles foules des dernières années et le manque de bénévoles ont fait en sorte d’annuler l’événement à cet endroit.