Société
Voyage

Le mannequin Samuel Trépanier subit les turbulences de la pandémie

le vendredi 12 mars 2021
Modifié à 15 h 44 min le 10 mars 2021
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Habitué à prendre quelque 160 vols annuellement pour son travail en Amérique et en Europe, le mannequin international Samuel Trépanier doit conjuguer avec les restrictions imposées au transport aérien. « C’est sûr que la pandémie a réduit mes déplacements, affirme le modèle qui est le visage de plusieurs grandes marques de par le monde. En février 2020 j’étais en Espagne et je ne me suis déplacé qu’à 5 occasions par la suite, à partir de la fin-août », poursuit le natif de Sainte-Barbe. Berlin, Munich, Hambourg, le Costa Rica, Samuel Trépanier a fait escale à Montréal à la fin de février. Un arrêt à sa résidence de Saint-Isidore puis retour sur la route vers Barcelone, d’où nous l’avons interviewé par téléphone. Mannequin professionnel depuis une dizaine d’années, il a acquis une solide réputation dans le domaine en posant pour de prestigieuses enseignes telles que Bloomingdales à New York, ou Simons au Québec. Il collabore avec plusieurs agences tant à Montréal qu’à Paris, Londres, New York et autres capitales de la mode. À ce temps de l’année, les séances photo (10 à 12 heures par jour) se déroulent notamment à Barcelone, pour des raisons de météo. S’il n’est pas tenu de faire une quarantaine dans tous les endroits où il doit se rendre pour son travail, le mannequin ne doit pas moins remplir diverses conditions d’accès, selon les pays. [caption id="attachment_96438" align="alignnone" width="444"] Samuel Trépanier se déplace dans différentes villes du monde pour des séances photo. Photo prise avant la pandémie (Photo Gracieuseté)[/caption] Il doit notamment fournir des preuves des contrats de travail pour lesquels il voyage, remplir divers formulaires, démontrer que le travail s’effectue selon les règles de distanciation et fournir un test COVID négatif dans un délai de 48 h à 72 h avant son départ. Et même en prenant toutes ces précautions, il lui arrive de se heurter à des agents de bord incrédules. « Récemment sur un vol d’Air Canada, lors de mon enregistrement qui doit se faire à l’aéroport, un agent de bord m’a dit que je ne pouvais pas monter dans l’avion, alors j’ai dû faire quelques démarches pour lui démontrer que tout était finalement bien en règle », raconte-t-il. Il demeure que l’achalandage s’avère de beaucoup diminué à bord des avions, particulièrement sur les vols intercontinentaux. « Sur un vol Montréal-Paris en classe affaires, nous étions seulement trois passagers sur une possibilité de 32. En général, sur des vols internationaux, des avions de 350 passagers peuvent transporter une centaine de passagers. Mais sur des vols continentaux en Europe, certains avions sont davantage remplis. » Samuel Trépanier rappelle que les systèmes d’assainissement de l’air demeurent très efficaces à bord des appareils et sont en mesure de filtrer 99 % des bactéries ambiantes.

Dans le respect des règles

Bien que son travail lui permette de voyager beaucoup, Samuel Trépanier incite les gens à éviter de voyager pour de simples raisons personnelles. « Si le virus a pu se transporter un peu partout dans le monde, je crois que c’est parce qu’il était facile de voyager », dit-il. Il remarque néanmoins que les règles de distanciation et le port du masque sont bien respectés dans plusieurs pays où il s’est rendu au cours des derniers mois, que ce soit au Costa Rica ou en Espagne, notamment. « À Barcelone, les restaurants ferment à 16 h et le couvre-feu est imposé à compter de 22 h. Globalement, les gens sont assez responsables. » On peut suivre les activités de Samuel Trépanier sur son compte instagram@samuel_trepanier.