«Le Kathryn Spirit est le triste symbole de l'abandon des conservateurs»
La candidate néo-démocrate Anne Quach s'est déplacée sur la rive du lac Saint-Louis à Beauharnois pour présenter le navire Kathryn Spirit comme l'exemple de l'abandon des conservateurs dans les dossiers environnementaux.
«Ça fait 4 ans que le Kathryn Spirit rouille aux abords du lac Saint-Louis, le gouvernement conservateur n'a rien fait malgré les nombreuses interventions que j'ai faites aux côtés de la Ville de Beauharnois, de la MRC Beauharnois-Salaberry et du Comité ZIP du Haut Saint-Laurent», a rappelé la députée sortante.
Mme Quach ajoute que ses efforts ont permis de faire stopper les travaux de démolition entrepris par le Groupe St-Pierre à l'automne 2011 et de présenter une pétition de plus de 2500 signatures pour sommer le gouvernement d'agir.
Si jamais le NPD prend le pouvoir le 19 octobre, Mme Quach entend recourir à toutes les options que lui offrent les lois canadiennes pour forcer le propriétaire mexicain du Kathryn Spirit à rapatrier son navire.
Le NPD entend aussi faire adopter le projet de loi C-231 qui donne plus de pouvoir au gouvernement pour faire déplacer les quelque 200 navires et épaves abandonnés dans les eaux canadiennes.
Des objectifs ambitieux
La lutte aux changements climatiques est le principal cheval de bataille de la candidate Anne Quach, en accord avec les objectifs ambitieux que s'est fixés le parti dirigé par Tom Mulcair.
«Si on ne fait rien maintenant pour bien gérer ce dossier, les conséquences risquent d'être désastreuses et peuvent mettre en péril notre or bleu, si présente dans la région. On a la responsabilité, comme élus, de s'occuper de ce bien collectif», soutient Mme Quach.
Le plan du NPD vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 34 % sous le niveau de 1990 d'ici 2025, un objectif «ambitieux mais réaliste», croit Mme Quach, si l'on se fie aux objectifs établis par le Québec et l'Ontario.
Le NPD entend également investir dans l'industrie des énergies renouvelables qui créent davantage d'emplois que l'industrie pétrolière, dit-elle, soit quelque 27 000 emplois en 2012-13 (en hausse de 14 %) face à 22 300 emplois.
Elle a également dénoncé la récente décision de l'Office national de l'énergie, qui autorise la pétrolière Enbridge à aller de l'avant dans son projet d'inversion du flux de son pipeline 9B. Ceci est une conséquence, selon elle, de la politique conservatrice de réduire les évaluations environnementales des grands projets énergétiques.