Automobiles

Le Ford Puma pourrait-il remplacer l’EcoSport?

le samedi 29 juin 2019
Modifié à 4 h 00 min le 29 juin 2019
Le Guide de l'Auto Article par Guillaume Rivard

Malgré le gros engouement pour les petits utilitaires, les ventes du Ford EcoSport se trouvent loin derrière celles des Escape, Edge et Explorer au Canada.

Dans sa catégorie, l’EcoSport s’est avéré deux fois moins populaire que le Mazda CX-3 l’an dernier. Si on le compare avec la grande vedette qu’est le Hyundai Kona, il vend environ trois fois et demie moins d’unités jusqu’ici en 2019!

Mercredi, Ford a dévoilé son tout nouveau Puma en Europe et, au Guide de l’auto, on s’est posé la question : est-ce que ce multisegment sous-compact aux allures de coupé connaîtrait plus de succès que l’EcoSport si la compagnie décidait de l’offrir ici?

Oui, c’est vrai, il n’est pas plus gros que la Focus à hayon, que Ford a abandonnée en Amérique du Nord pour 2019, mais amusons-nous quand même avec ce scénario hypothétique.

Sur le plan du design, il n’y a aucun débat possible. Le Puma est beaucoup plus attrayant que l’EcoSport avec sa silhouette athlétique, ses ailes musclées et ses jantes accrocheuses. Il arbore également un faciès plus agressif comprenant une double calandre très réussie. La partie arrière se veut plus jolie elle aussi; un simple coup d’œil aux feux le confirme.

Un ensemble ST-Line inspiré de Ford Performance est disponible pour donner au Puma un look encore plus sportif (des roues de 19 pouces!) qui se poursuit à l’intérieur avec un volant à base plate, des coutures rouges, des pédales en alliage et un levier de vitesses en aluminium.

Le décor en général, les commandes principales ainsi que les technologies d’infodivertissement se ressemblent, incluant l’écran tactile de huit pouces perché au sommet du bloc central. Le Puma se démarque avec un toit panoramique à deux panneaux comparativement au minuscule toit ouvrant de l’EcoSport. Le summum reste toutefois ses sièges avant avec massage à trois intensités.

L’EcoSport a l’avantage au niveau du coffre : 592 litres contre seulement 456 pour le Puma. Ce dernier permet quand même de maximiser l’espace de chargement avec sa boîte profonde qu’on découvre en enlevant le plancher : deux sacs de golf ou des plantes hautes peuvent ainsi être transportés en position verticale. L’accès, de surcroît, est facilité par le hayon mains libres.

Quant à la performance, les deux véhicules renferment de série un moteur EcoBoost turbocompressé à trois cylindres de 1,0 litre qui développe 123 chevaux. Le Puma offre aussi une version de 153 chevaux, tandis que l’EcoSport se reprend avec un quatre-cylindres de 2,0 litres produisant 167 chevaux.

Bien que le rouage intégral soit absent de la gamme du Puma, un système hybride léger avec batterie de 48 volts fait partie de l’équation. Celui-ci allège un tantinet le fardeau du moteur à essence et augmente le couple à bas régime d’environ 50%.

Le choix de boîtes de vitesses comprend une manuelle à six rapports et une boîte à double embrayage à sept rapports (l’EcoSport se contente d’une automatique conventionnelle à six rapports). Un système désactive un des cylindres lorsqu’une pleine puissance n’est pas requise, si bien que le Puma consomme moins de 6,0 L/100 km selon le protocole WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicle Test Procedure). Évidemment, ce chiffre serait plus élevé au Canada, mais on gage que le Puma l’emporterait quand même sur l’EcoSport, qui brûle en moyenne 8,4 ou 9,3 L/100 km dépendamment du moteur choisi.

Lequel préférez-vous?