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Le "défi d'une vie" pour la directrice de la santé publique de la Montérégie

le lundi 11 janvier 2021
Modifié à 14 h 20 min le 11 janvier 2021
Par Hélène Gingras

hgingras@gravitemedia.com

«C’est le défi d’une vie», avoue d’entrée de jeu celle sur qui tous les projecteurs sont braqués depuis maintenant 10 mois, la Bouchervilloise Julie Loslier. Elle est aux commandes de la Direction de la Santé publique de la Montérégie et doit gérer l’actuelle pandémie du COVID-19 ainsi que la non moins importante campagne de vaccination qui a débuté il y a deux semaines. Quotidiennement ou presque, la docteure Loslier dirige les opérations de chez elle et multiplie les réunions téléphoniques et Zoom de son domicile du quartier des Découvreurs, pour orienter les actions de son équipe, sur le terrain. «Oui c’est tout un défi», dit celle qui détient un doctorat en médecine, spécialisation en santé publique, qui est aussi professeure titulaire à l’Université de Sherbrooke tout en étant directrice du programme de résidence en santé publique et médecine préventive de la même institution universitaire. Elle ne quitterait plus Boucherville Comme si ses fonctions et occupations professionnelles ne suffisaient pas, Julie Loslier est aussi mère de trois garçons âgés de 10 à 18 ans. C’est en 2007 que la docteure Loslier est venue s’installer à Boucherville avec sa famille. «J’étais une vraie Montréalaise, j’ai grandi près du marché Jean-Talon puis j’ai habité le secteur Ahuntsic.  Je ne croyais jamais quitter la métropole, mais avec les enfants, nous voulions un peu plus d’espace, mais pas loin de Montréal, évidemment. Nous avons regardé dans le Vieux-Longueuil et Saint-Lambert, mais le coup de cœur a plutôt fait pencher la famille pour Boucherville. C’est même drôle car, plus jeune, étant à Montréal, j’ai brièvement fréquenté un gars qui habitait Boucherville. Mais je me suis dit que ça n’irait nulle part tellement il habitait loin!» Voilà donc la Montréalaise pure laine installée dans un quartier résidentiel au cœur même de Boucherville, près de tout, juste à coté de la rue Samuel-de-Champlain.

« Je ne retournerais jamais à Montréal. Je suis vraiment tombée amoureuse de Boucherville. Je peux tout faire à pied ou presque.»
«Je marche et je cours aussi beaucoup et je profite tellement de la piste du boulevard Marie-Victorin, raconte-elle. Courir en bordure du fleuve, que ce soit en direction de Varennes ou de Longueuil, c’est un grand bonheur. Marcher dans le magnifique quartier du Vieux-Boucherville aussi, car il y a là des bijoux architecturaux. J’aime faire des voyages à l’extérieur du pays juste pour admirer l’architecture de certains pays alors, quand je marche dans le Vieux-Boucherville, c’est comme une escapade historique.» Elle ajoute: «Tout le secteur du Centre multifonctionnel Francine-Gadbois fait également partie de mes circuits de course et de marche. En fait, je félicite la Ville de Boucherville pour tous les investissements en parcs, espaces verts et réseaux de pistes. J’en profite beaucoup tandis que mes trois garçons sont de grands utilisateurs des plateaux sportifs, que ce soit du judo, de la natation ou du football.» Deux des gars sont dans l’équipe des Grizzly. Coups de cœur La diversité des services et des commerces de Boucherville fait aussi en sorte que Julie Loslier ne quitterait plus Boucherville. «Moi qui ai grandi à l’ombre du Marché Jean-Talon, lorsque j’ai vu la fromagerie Hamel s’installer à Boucherville, tout comme quelques boucheries et poissonneries de choix, ce fut la confirmation que nous avons vraiment tout ici. Pour ce qui est des sorties, je ne peux cibler un restaurant en particulier car pour les fréquenter régulièrement, je les aime tous. Mais si on parle de gâteries ou de coup de cœur, j’avoue avoir mangé beaucoup de croissants de l’Amour du pain et des fameux grilled cheese du Café Saint-Laurent, dans le Vieux-Boucherville.» «En fait Boucherville, me comble complètement et même si mon poste de directrice de la Santé publique m’oblige a travailler à la maison, le faire à Boucherville, ce n’est vraiment pas une punition», conclut Mme Loslier. Article de François Laramée, La Relève, Initiative de journalisme local