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Le conseiller arrêté a entrepris une démarche de réhabilitation

le mardi 18 juin 2019
Modifié à 10 h 45 min le 18 juin 2019
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Guillaume Massicotte, arrêté samedi après-midi pour conduite avec capacités affaiblies et délit de fuite, aurait entrepris une démarche personnelle selon le maire Miguel Lemieux. Ce dernier n’a pas commenté la situation dans laquelle est plongée le conseiller du district La Baie. Il a toutefois résumé la discussion qu’il a eu avec M. Massicotte. «Je lui ai parlé et il m’a fait savoir qu’il allait entrer en cure dès que possible et qu’il fera le point avec le conseil dès sa sortie», a révélé le maire mardi matin au Journal Saint-François. Aurélie Guindon de la Sûreté du Québec rappelle les faits survenus le 15 juin vers 13 h 30. «La police a reçu un appel pour une collision suivie d’un délit de fuite sur la rue Saint-Jean-Baptiste, explique la relationniste. Un témoin a suivi le véhicule du conducteur fautif où les policiers ont plus tard procédé à son arrestation. Il a été conduit au poste où il a subi l’alcootest. » Le véhicule qui a été percuté était immobile et inoccupée en bordure de la route. Personne n’a été blessé. Le conducteur a été arrêté et devra se présenter en cours ultérieurement. En congé de maladie La personne arrêtée est en arrêt maladie depuis le 7 mai. Il a été libéré de ses fonctions de façon temporaire. C’est le maire Miguel Lemieux qui assume les responsabilités de conseiller du district. Il reçoit les appels et courriels des citoyens et a déjà réglé certains dossiers du quartier La Baie. Magali Joube, responsable des communications, rappelle que le congé de maladie est d’une durée indéterminée. Cependant, au terme de 90 jours, le conseil doit se réunir afin de prendre décision en vertu de la Loi sur les élections et référendums dans les municipalités. Certaines dispositions peuvent s’appliquer, que ce soit le prolongement du congé pour 30 jours, jusqu’à une suspension imposée par la Commission municipale du Québec pour un manquement à une règle prévue au code d’éthique et de déontologie de la municipalité. Toutefois, la culture du respect s’impose à la Ville. On refuse aussi d’interférer dans le processus judiciaire. «Par respect pour les citoyens, la Loi, mais également pour le conseiller, a indiqué M. Joube. Il demeure un être humain. »