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Le Collège Français répand des faussetés

le mardi 26 mars 2019
Modifié à 14 h 32 min le 26 mars 2019
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

HOCKEY JUNIOR.  Le Collège Français de Longueuil continue d’alimenter la controverse en publiant des faussetés en lien avec la saga Pierre Petroni qui a ponctué la dernière série opposant les Braves de Valleyfield à la formation longueuilloise. Dans un texte anonyme publié lundi, la direction du Collège Français affirme notamment que le journaliste qui signe les articles dans le «Journal Saint-François» est membre de l’organisation des Braves de Valleyfield. En aucun temps, l’auteur de ces lignes n’a fait partie de l’organisation du club de la Ligue Junior AAA du Québec. Ces insinuations sont non fondées et complètement ridicules. Le «Journal Saint-François» a appris que l’auteur des communiqués non-signés émis par le Collège Français serait un proche de Pierre Petroni.  Concernant l’apparence de conflit d’intérêt pointée en direction du «Journal», il faudrait peut-être regarder du côté du département de marketing du Collège Français. Il est facile d’écrire sous le couvert de l’anonymat et dans le dernier article publié sur le site web du Collège Français, on accuse le «Journal Saint-François» d’être partie prenante d’une attaque gratuite et personnelle contre Pierre Petroni. Il est question d’allégations du «Journal» qui avaient pour but d’attaquer directement le Collège Français et leur président, directeur général et entraîneur-chef. «Une tentative d’intimidation ou de déstabilisation psychologique en marge de la série entre les équipes», a avancé le Collège Français. Le «Journal Saint-François» a simplement rapporté les faits lorsque Pierre Petroni a tourné le dos aux Braves et s’est dirigé vers le vestiaire de son équipe, évitant la traditionnelle poignée de main, à la suite de la victoire en prolongation du Collège Français qui a signifié l’élimination du club campivallensien, le dimanche 24 mars. Ce geste antisportif a été décrié par les entraîneurs des Braves et les nombreux partisans qui ont déploré sur les réseaux sociaux ce manque d’éthique de la part de Pierre Petroni. «Malgré tout ce qui est arrivé, jamais je n’aurais quitté sans donner la main. C’est un manque de respect envers les joueurs et l’organisation des Braves», a commenté l’entraîneur-chef David Rochon. En ce qui a trait à l’origine de ce conflit entre les Braves et le Collège Français, la direction du club de hockey prétend que la Ville de Longueuil n’a pas été capable de déplacer un match à moins de 48 heures de préavis. Or, selon ce que le «Journal Saint-François» a pu savoir, les Braves ont entamé le mardi précédent, soit 5 jours d’avance, les discussions en vue de reporter le premier match de la série le dimanche soir ou le lundi. Le Journal n’a rien inventé en publiant les déclarations de l’entraîneur David Rochon à l’effet que Pierre Petroni a fait preuve d’un manque de classe et considération humaine. Le Journal n’était même pas au courant de la situation entourant le possible changement d’heure et n’a fait que rapporter les propos tenus par l’entraîneur des Braves à l’issue de la rencontre où il a dû céder sa place au directeur gérant Stéphane Scotto derrière le banc en raison des funérailles de sa grand-mère. Oui vraiment, le «Journal Saint-François» considère ce dossier comme étant clos et ne reviendra pas sur cette dispute d’arrière-scène qui a marqué ce dernier chapitre de la rivalité existante entre les deux organisations de la Ligue Junior AAA du Québec.