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Le Collège de Valleyfield s’en tire malgré la pandémie

le jeudi 01 avril 2021
Modifié à 8 h 18 min le 01 avril 2021
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Le directeur général du Collège de Valleyfield, Marc Rémillard se réjouit qu’actuellement 85 % des étudiants ont au moins un cours par semaine en présentiel. « En inhalo, en chimie, en soins infirmiers par exemple. Les cours ont été en présence dès l’automne. Nous avons misé sur la présence pour les programmes techniques. Par ailleurs, depuis janvier, on note le retour des étudiants en éducation physique. Nous avons ramené les étudiants au Collège et nous en sommes fiers », explique celui qui aimerait connaître une plus grande présence à la prochaine session. « Une plus grande proportion de présentiel. C’est notre objectif », note Marc Rémillard. En entrevue avec le Journal Saint-François, il explique que la situation n’a pas été la plus facile pour les jeunes. « Les nouveaux-venus ont vécu leur année à distance à 50 %. Déjà que la transition entre le secondaire et le collégial est difficile. Il y aura peut-être des manques. Il y a des deuils que certains jeunes devront faire. Ils se construisent et s’identifient à cet âge. Mais pour le volet études, nous allons adopter une stratégie de mise à niveau avec les cours d’été », plaide le directeur général. Quant au socio-culturel et aux sports, il croit que des alternatives mises en place ont pu faire en sorte de ne pas perdre le moral. D’atténuer.

Une hausse importante en éducation

Avec la population toujours grandissante, une fois la pandémie essoufflée, il faudra préparer le Collège de Valleyfield pour une demande encore plus forte. « Oui, nous avons discuté de ce Centre d’études collégiales à Vaudreuil-Dorion. Nous faisons partie de ce projet. Avec Gérald-Godin. Ce sera un peu à l’image de notre Centre de Saint-Constant qui fonctionne très bien. D’ici la fin de la décennie, nous nous préparons à accueillir 23 000 étudiants. Le grand Montréal pousse. Il y a une hausse importante de la population. C’est l’offre et la demande. Il faut s’adapter », lance Marc Rémillard, bien préparé. Surtout qu’avec les techniques offertes dans son établissement d’enseignement et le nouvel hôpital de Vaudreuil-Soulanges qui comptera plus de 400 lits, il y a une corrélation importante à faire. « Il faudra travailler à former encore plus d’infirmières. Encore plus d’inhalothérapeutes. C’est certain que nous devrons voir ce qu’il y a à faire en santé. Mais nous offrirons bien sûr d’autres programmes », lance Marc Rémillard qui gère également le centre de formation continue du Collège à Vaudreuil-Dorion. Sans compter la clinique-école mise sur pied à l’automne.