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Santé

Le CISSSMO insiste sur la modernisation majeure de l’Hôpital du Suroît

le mardi 13 décembre 2022
Modifié à 11 h 19 min le 13 décembre 2022
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Le CISSSMO prétend qu'aucune fermeture n'aura lieu dans un avenir prévisible. (Photo Journal Saint-François - Archives)

À la suite de la conférence de presse tenue par les membres du comité de mobilisation pour sauver le Centre mère-enfant et la mission de l’Hôpital du Suroît, le CISSSMO a rapidement réagi.

« Il n’y a aucune fermeture du centre mère-enfant de l’Hôpital du Suroît prévue dans un avenir prévisible. Nous réitérons que l’Hôpital du Suroît est et demeurera un pilier pour le CISSS de la Montérégie-Ouest. C’est pourquoi nous investissons plus de 200 M$ dans un projet de modernisation majeur qui nous permettra de mieux répondre aux besoins grandissants de la population », ont mentionné les dirigeants dans un communiqué.

Or, si la réponse a été rapide, les membres de la mobilisation se demandent pourquoi ils tardent toujours à obtenir des réponses. Ils disent avoir transmis une série d’au moins huit questions en 2021 et celles-ci demeurent toujours lettre morte aujourd’hui.

Parmi les demandes exprimées, il est question de savoir de quelle manière on désire assurer la sécurité des utilisateurs, ou même encore s’il sera possible non seulement de sauver une dizaine de services, mais bien l’hôpital au complet.

Rappelons qu’une dizaine de services pourraient être délocalisés du Suroît au profit du nouvel hôpital en voie d’être construit dans Vaudreuil-Soulanges, dont l’ophtalmologie, la pédiatrie et l’unité de naissance entre autres. « Ils vont nous arriver avec une belle annonce d’une maison des naissances, mais c’est un pas en arrière. Nous voulons conserver un endroit sécuritaire pour les femmes d’ici, celle du Haut-Saint-Laurent qui sont encore plus vulnérables », mentionne un membre qui dit que maintenant le dossier de dirige vers le politique et que c’est à cet endroit qu’il faut questionner.

Les intéressés veulent interpeller les députés Claude Reid et Carole Mallette pour savoir sur quels pieds ils dansent dans ce dossier.