COVID-19

Le CISSSMO dit disposer d'un nombre suffisant de N95

le samedi 27 février 2021
Modifié à 14 h 10 min le 26 février 2021
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Depuis deux semaines, la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST) exige, au minimum, que les travailleurs de la santé en zone chaude revêtent un masque de type N95. Face à ce rehaussement des critères de protection individuelle, le CISSSMO mentionne disposer d'un nombre suffisant de ce type d'appareil de protection respiratoire.  «À court terme, et selon le taux d’utilisation des dernières semaines, le CISSS de la Montérégie-Ouest n’est pas susceptible de pénurie de masque N95 et les inventaires sont suffisants», a répondu l'organisation de santé. Celle-ci n'a cependant pas donné de précision sur le taux d'utilisation. L'augmentation se fait cependant ressentir. Que ce soit quant à l'utilisation, au nombre de tests d'étanchéité mais aussi l'acquisition et la gestion des réserves. « Nonobstant les coûts, l’établissement s’assure de respecter les directives de la CNESST afin d’assurer la mise en place d’équipements permettant de protéger les travailleurs. «Nonobstant les coûts, l’établissement s’assure de respecter les directives de la CNESST afin d’assurer la mise en place d’équipements permettant de protéger les travailleurs», indique le CISSSMO. Celui-ci n'a pas indiqué les impacts de l'augmentation de l'utilisation sur son budget. Rappelons que la position de la CNESST découle de l’Avis du Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ) sur la gestion du risque d’exposition aux aérosols des travailleurs de la santé en situation d’éclosion non contrôlée dans les milieux de soins, ainsi que de l’avis de l’Institut national de santé publique du Québec du 8 janvier qui reconnaît la transmission du virus par aérosol.