Sports

Le Campivallensien Serge Gauthier enlève le bronze à Ottawa

le vendredi 15 mars 2019
Modifié à 12 h 21 min le 15 mars 2019
Par Denis Bourbonnais

dbourbonnais@gravitemedia.com

POWERLIFTING.  Le Campivallensien d’adoption Serge Gauthier a retrouvé sa forme des beaux jours dans la discipline de la dynamophilie et il s’est approprié la médaille de bronze dans sa catégorie aux Championnats canadiens qui se tenaient du 4 au 9 mars à Ottawa. Après avoir pris une année sabbatique en 2018, l’homme fort de 5’ 2’’ (1,57 m) et 118 livres (53,9 kg) (118 livres) a repris là où il avait laissé lors de sa conquête aux Championnats du Commonwealth (- de 59 kg) en Afrique du Sud à l’automne 2017. Ayant raflé l’or aux favoris de l’Inde, le résident du secteur Grande-Ile avait réussi à lever plus de trois fois son poids au soulevé de terre, communément appelé «dead lift», avec une marque de 185 kg (396 livres). L’athlète âgé aujourd’hui de 36 ans a augmenté ses charges lors de la récente compétition disputée au «EY Center» dans la capitale nationale, atteignant 192,5 kg (424 livres) sur le plateau du soulevé de terre et 172,5 kg (379,5 livres) à la flexion de jambes (squat). Toutefois, le calibre était relevé cette année aux championnats nationaux et ce sont deux leveurs de fonte de la Colombie-Britannique qui ont occupé les deux premières marches du podium. «J’ai raté l’argent de très peu en raison d’une faute technique au développé couché. Avec 5 kg de plus, ça y était mais je suis quand même satisfait de mes résultats», a commenté Serge Gauthier, qui a totalisé 477,5 kg (1050,5 livres) dans les 3 épreuves dont 113 kg (248 livres) au développé couché. L’homme originaire de Matagami est maintenant confiant d’obtenir son laissez-passer de la fédération canadienne de dynamophilie en prévision des championnats du monde 2019 qui auront lieu à Helsingborg en Suède au début du mois de juin. Sinon, il concentrera ses énergies sur la Coupe des Amériques qui se tiendra à San Jose au Costa Rica, du 6 au 10 août. Serge Gauthier a gagné sa vie comme travailleur minier dans le Nord-du-Québec avant de s’établir à Salaberry-de-Valleyfield il y a plus de deux ans. Depuis juin dernier, il est propriétaire du Centre de conditionnement physique Dispo avec sa conjointe native de Saint-Polycarpe, Annick D’Aoust.