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Société

Le Camp Bosco pourrait bien être relancé pour de bon

le mardi 30 juin 2020
Modifié à 15 h 47 min le 30 juin 2020
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Le Camp Bosco vit un renouveau et le plan de relance a été confié à la Cité des Arts et des Sports de Salaberry-de-Valleyfield. Les membres du comité, chapeauté par François Therrien, ont annoncé les grandes lignes de cette phase un. Ils en ont profité pour dévoiler des montants importants reliés à l’aide financière. Ainsi, Desjardins devient le partenaire majeur en injectant 700 000 $ dans le nouveau cycle de cette histoire. « Il s’agit d’une contribution importante. Mais c’est surtout l’engagement de tous qui importe. La relance du Camp Bosco s’inscrit exactement dans la vision et les priorités du Mouvement Desjardins. Le côté humain a été mis au centre et c’est cet esprit d’intercoopération qui nous stimule à nous engager dans la réussite de ce projet », mentionne Gino Napoleoni, directeur général de la Caisse Desjardins de Salaberry-de-Valleyfield. Le Fonds du Grand Mouvement Desjardins a contribué pour 500 000 $. Les Caisses Desjardins de Vaudreuil-Soulanges, Beauharnois et le Haut-Saint-Laurent pour un autre 100 000 $. Les Caisses de Salaberry-de-Valleyfield ont fourni un montant identique pour atteindre 700 000 $.

Un projet mobilisateur

La présidente du conseil d’administration de la Cité des Arts et des Sports, Marie Legault s’est réjouie de ce dévoilement. « Enfin ! Nous devions nous voir en mars. Mais maintenant c’est concret et ce projet de mobilisation pour la région permettra de faire rayonner à l’extérieur de ses murs. Nous sommes heureux de contribuer parce que parmi les forces de la Cité, c’est notre grande expertise des camps de jour. Nous voulons développer un Centre de Plein Air qui fera la fierté de la population du territoire. » En ce sens, les maires Andrée Brosseau de Coteau-du-Lac et Miguel Lemieux de Salaberry-de-Valleyfield se sont dits enchantés. « Je veux réitérer la contribution de la Ville à la relance. IL y a des gens qui y croient et des partenaires financiers importants. Ça prend des gens passionnés. Tous les citoyens vont pouvoir profiter de ce très bel endroit », lance Andrée Brosseau. Miguel Lemieux indique vivre l’équivalent d’un fantasme de politicien. « C’est un projet ou tout fonctionne si bien. Bosco ça me suit depuis longtemps. Avant même mon saut dans le municipal. Et il a survécu à plusieurs urgences. J’en ai fait un engagement électoral et la collaboration s’est fait A+ entre les intervenants. C’est merveilleux parce les deux villes n’y serions pas arrivés sans l’apport du gouvernement et cette cerise sur le sundae, la contribution de Desjardins », dit Miguel Lemieux.

Une entente avec le gouvernement

En juillet 2019, les deux villes avaient annoncé la relance du Camp Bosco avec une entente officielle concernant le terrain ainsi qu’une subvention gouvernementale. Les députés de Soulanges, Marilyne Picard et de Beauharnois, Claude Reid dévoilaient une somme de 316 325 $. Cette fois, ils ont injecté une nouvelle aide de 340 000. Portant le total à 656 325 $. « C’est un site d’une incroyable beauté. Grâce à cette aide, le Camp Bosco pourra reprendre ses activités et ainsi répondre à un besoin de la communauté », lance Claude Reid. « Les enfants du Grand Suroît, dont ceux à besoins particuliers bénéficieront des services offerts au camp. L’argent permettra l’embauche d’une personne-ressource et ça favorisera la pérennité du site », dévoile Marilyne Picard. Dans les dernières semaines, des travaux majeurs ont été effectués sur les bâtiments existants. Les jeunes du camp cet été pourront déjà bénéficier d’une nouvelle salle communautaire. D’autres travaux seront réalisés cet automne. « Nous avons la grande responsabilité de faire en sorte que le camp puisse prendre un nouvel envol. Le potentiel de plein air et de vocations spécialisées est extraordinaire. Le site est sous-développé pour le communautaire et nous devrons le structurer pour lui donner un nouveau lustre. Puis en faire ainsi profiter la population », conclut l’architecte chargé du projet, Étienne Taillefer.