Société

Le Bloc en faveur de l'augmentation de la pension de vieillesse

le vendredi 26 février 2021
Modifié à 13 h 37 min le 26 février 2021
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Le Bloc québécois a déposé une motion aujourd'hui [26 février] afin d'augmenter de 110 $ par mois la pension de vieillesse aux 65 ans et plus.  « Il y a une accentuation des difficultés financières des aînés qui s’ajoute au fait qu’ils sont les principales victimes du virus, les plus susceptibles de voir leur santé mentale décliner, les plus isolés par les mesures sanitaires, soutient Claude DeBellefeuille, députée de Salaberry-Suroît. Tous les partis doivent démontrer leur soutien aux aînés et refuser la création de deux classes d’aînés comme le proposent les libéraux. On a une dette collective à l’égard de nos aînés. Aujourd’hui, plus que jamais, ils ont besoin de nous. » Le Bloc souhaite que tous les partis à la chambre des communes reconnaissent que les aînés ont été le plus durement affectés par la pandémie. Il rappelle aussi que de nombreux aînés vivent en situation de précarité financière en plus de souligner la dette collective envers ceux qui ont bâti le Québec et le Canada. Ainsi, il demande d’augmenter dès le prochain budget la pension de la sécurité de la vieillesse de 110 dollars par mois pour les 65 ans et plus. La pression du Bloc québécois avait amené le gouvernement à verser une aide de 300 $ en juillet. Celle-ci avait été bonifiée de 200 $ pour ceux qui touchent le Supplément de revenu garanti. Le parti estime que ce paiement unique ne couvre pas la hausse des prix à la consommation durant la pandémie et n’indemnise pas les aînés pour le drame subi. En campagne électorale, les libéraux avaient promis d’augmenter la pension de vieillesse, mais d’un montant moindre et seulement pour les 75 ans et plus. «Les aînés sont les plus touchés par la pandémie et les moins adéquatement soutenus, fait valoir Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois. Nous avons un devoir de reconnaissance et de solidarité envers les bâtisseuses et les bâtisseurs du Québec. Nous avons également le devoir de corriger la diminution de leur pouvoir d’achat, qui posait déjà problème avant la pandémie et qui s’accentue durant cette crise qui s’étire à cause des retards fédéraux en approvisionnement de vaccins.»

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