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L’art d’alimenter sans gaspiller chez Moisson Sud-Ouest

le jeudi 31 janvier 2019
Modifié à 15 h 38 min le 31 janvier 2019
Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Après avoir mis sur pied une collecte de denrées et remis les fruits de leur récolte à Moisson Sud-Ouest, des écoliers de Salaberry-de-Valleyfield ont eu la chance de visiter l’entrepôt de triage.   Une vingtaine d’élèves de 4e année de Frédéric-Girard, une école entrepreneuriale, ont été reçus par les responsables de l’organisme et ont pu voir les coulisses de l’entrepôt qui dessert 65 autres organismes dans la région, jusque dans le Haut-Saint-Laurent et Vaudreuil-Soulanges. « C’est certain que vous avez aidé beaucoup de gens. Et c’est important de le faire », a indiqué aux jeunes, Stéphane Spisak, directeur d’entrepôt. Il compte sur une équipe de quatre personnes à temps plein, sans compter les bénévoles et une dizaine d’équipiers qui font partie de programmes. Les écoliers étaient accompagnés par leur enseignante, Christina Rousse, responsable du projet et par la directrice de l’établissement, Lucie Deschamps.

Un travail méticuleux

L’entrepôt fourmille afin de fournir adéquatement les 65 organismes qui s’approvisionnent chez Moisson Sud-Ouest. « Par exemple, ce que vous avez fait pendant les fêtes, plusieurs autres vous ont imité. Nous avions une quarantaine de points avec des boîtes. Et c’est formidable. Il y a aussi les guignolées, les collectes », explique celui qui doit voir à trier les denrées reçues, et à préparer les boîtes qui partent quotidiennement pour aider les familles dans le besoin. Les écoliers se sont montrés impressionnés et transmettront sûrement ces connaissances acquises, ce qui fait partie de la mission de l’école entrepreneuriale. « Depuis trois ans, nous sommes en formation avec le ministère de l’Économie pour former nos jeunes dans des entreprises de service. Nous développons de l’empathie », a lancé la directrice de Frédéric-Girard, emballée. Les écoliers avaient évidemment des tonnes de questions, et les yeux lumineux quand ils se sont affairés à la tâche en triant les aliments, en marquant les codes-barres ou en préparant les boîtes d’envoi. « J’ai déjà été bénévole à l’époque où j’étudiais au secondaire et je tenais à ce que les jeunes vivent ça, après avoir récolté des denrées. Ils voient ainsi à quel endroit ça va et à quoi ça sert d’aider son prochain », a aussi mentionné l’enseignante Christina Rousse, fière de l’engagement social de ses ouailles. [caption id="attachment_58459" align="alignnone" width="521"] Les écoliers ont mis la main à la pâte afin de mieux comprendre le rôle de l’organisme qui redistribue des denrées dans la grande région à 65 autres organismes.[/caption]