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La Ville cherche à développer une programmation spécialisée adéquate

le vendredi 01 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 01 mai 2015
Par Eric Tremblay

etremblay@gravitemedia.com

Encore cette année, les parents d’enfants handicapés de 13 ans et plus ont craint de ne pas avoir accès à un camp de jour. La Ville se dit sensible au sujet et a mis sur pied un groupe de travail afin de proposer une formule pour l’été à venir, formule qui sera répétée pour les années à venir.

«De mon avis et de celle du conseil, Ils [les personnes handicapés] font partie de notre clientèle et on n’a pas à les discriminer. On doit donner un coup de main aux parents», a indiqué le maire Denis Lapointe.

En 2014, les enfants handicapés de 13 ans ont été admis dans la clientèle régulière. Une intégration qui ne s’est pas fait sans heurt. «Le Camp Bosco et la Cité des Arts et des Sports se sont retrouvés dans des situations périlleuses quant à la sécurité. Il y a même eu un accident où il a fallu faire de la réanimation», confirme le premier magistrat.

Comme le Camp Bosco était en dehors de ses capacités, sans préposé pour administrer la médication ou procéder aux changements de couche dans certains cas, il a indiqué ne pas être en mesure de répéter l’expérience cet été.

Les parents concernés ont donc eu peur de se retrouver sans camp de jour. Pourtant, l’Office des personnes handicapés du Québec stipule que les villes doivent offrir ce service aux personnes handicapés, peu importe l’âge.

Un diagnostic a été porté et la Ville a mis sur pied un groupe de travail auquel participent le CLSC et les Services de réadaptation du Sud-Ouest et des renforts (SRSOR). «On s’est entendu sur une façon de faire. Au terme des inscriptions (le 11 mai), on va faire une évaluation de chacun des cas quant à l’accompagnement à faire et créer des plateaux particuliers», souligne Denis Lapointe.

Une programmation à laquelle le MUSO, le SRSOR, le Camp Bosco et même la Maison des jeunes pourraient participer. Il dit avoir pris connaissance de l’approche préconisée à l’école Baie-Saint-François avec ses classes particulières.

Le maire sait que la formule proposée ne fait pas nécessairement «l’affaire de toutes les mères». Mais il entend jeter les bases d’une offre spécialisée cet été, offre qui sera revue et corrigée pour le futur. «Il s’agit d’une nouvelle approche. 2015 sera expérimentale, une année pilote. On va voir si on peut établir une programmation particulière qui va se répéter.  L’an prochain on veut revenir avec une formule plus parfaite que l’on pourra répéter d’année en année. Est-ce que ça va nous amener à subventionner un organisme ? »

Pour cet été, il s’attend à ce qu’une douzaine de jeunes concernés s’inscrivent, ce qui pourraient exiger la présence de six moniteurs spécialisés.