Société

La police et le réseau de la santé unis pour aider les gens en crise

le lundi 18 novembre 2019
Modifié à 15 h 42 min le 18 novembre 2019
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Les services de police de la région et des organismes du réseau de la santé ont conclu un accord pour mieux intervenir auprès de personnes en crise qui représentent un danger pour elles-mêmes. «L’entente donnera une plus grande place aux intervenants en santé mentale qui travailleront main dans la main avec les agents de la paix pour déterminer comment venir en aide à une personne en crise», informe le CISSS de la Montérégie-Ouest. Le CISSSMO fait partie des sept partenaires avec la Sûreté du Québec, la police de Châteauguay, la police de Mercier, la Régie intermunicipale de Roussillon, le Centre de services de Salaberry-de-Valleyfield, la MRC Beauharnois-Salaberry et Haut St-Laurent, Info-Santé, Le Tournant et La Maison sous les arbres. La collaboration s’inscrit dans sa responsabilité «de prodiguer le bon traitement, au bon patient, au bon moment», souligne le CISSSMO. L’entente est «en lien avec l’application de la Loi sur la protection des personnes dont l’état mental représente un danger pour elles-mêmes». En cas d’intervention auprès d’une personne en crise, les policiers consulteront les intervenants en santé mentale pour décider de la marche à suivre. À savoir, entre autres, si la personne sera conduite aux urgences ou à une ressource comme Le Tournant ou La Maison sous les arbres.

Diminuer les visites à l'urgence

Le CISSSMO consacre 100 000 $ au programme. Il estime qu’il permettra d’éviter 400 visites aux urgences. Un projet semblable dans la région du Suroît a permis d’éviter 2000 séjours aux urgences depuis sa mise en place en 2013, mentionne le CISSSMO. Son président-directeur général Yves Masse exprime : « Cette nouvelle étape dans la collaboration des intervenants sociaux et les corps de police de la Montérégie-Ouest est un pas dans la bonne direction pour mieux servir nos usagers vulnérables. Grâce cette nouvelle façon de procéder, les personnes en situation de crise pourront recevoir des soins personnalisés.»