La gestion du marché public octroyée à la Chambre de commerce

La Chambre de commerce et d’industrie Beauharnois-Valleyfield-Haut-Saint-Laurent (CCIBVHSL) a obtenu le mandat de donner un nouvel élan au marché public.

Malgré une augmentation substantielle du nombre d’exposants et environ 700 visiteurs par semaine, le marché public vit des hauts et des bas depuis quelques années.

Par  cette association entre la Ville et la Chambre de commerce, on souhaite bonifier l’expérience agroalimentaire. «On cherche la vraie recette pour en faire un endroit où on se rassemble et où il se fait du commerce, a exprimé le maire Denis Lapointe. On n’avait pas trouvé moyen de mettre le feu à l’ensemble de l’activité avant aujourd’hui. »

Bref, la Ville se retire de l’aspect commercial du marché public. Depuis deux ans, elle souhaite trouver un partenaire dans le projet. Elle conserve cependant le volet animation de concert avec des organismes et artistes locaux.

La Chambre de commerce, habitué de travailler avec des commerces dans une zone supra-régionale, va gérer les opérations. «Le marché organisé l’an dernier lors d’un samedi urbain [dans le stationnement adjacent à l’hôtel de ville] a été un franc succès, a confié Marie-Claude Larouche, présidente de la CCIBVHSL. Il y avait une quinzaine d’exposants et tous ont vécu une belle expérience et étaient intéressés à revenir. C’est dans cette énergie-là que l’on souhaite développer le marché public. »

L’objectif est de perpétuer la tradition avec des artisans locaux et des produits frais. La gestion servira de belle vitrine à ses membres, mais la CCIBVHSL ne limitera pas les quelques 35 cases qu’à eux.

En s’occupant du côté «business», on espère amener une compétition bénéfique à l’aspect commercial du marché public.

Déjà, Mme Larouche voit grand dans l’expérience de faire goûter le Suroît aux visiteurs. «Tranquillement on va bonifier et avoir des thématiques, dit-elle. Si les 35 cases sont pleines, il y a possibilité d’aller sur le pont Jean-de-Lalande ou autour du canal. »